Les spécificités culturelles 2
Nous allons maintenant voir les spécificités culturelles dans les pays autres que les pays Européens.
Brésil
Les brésilien accueille très amicalement les étrangers, sans que cela soit une marque d’amitié proche. Dans les relations au travail, vie professionnelle et vie privée sont mêlées.
Les Brésiliens s’intéressent autant aux compétences professionnelles qu’à la connaissance globale de la personne avec laquelle ils travaillent. D’où l’importance d’établir des relations interpersonnelles.
Le supérieur hiérarchique arrive le dernier. Il est le premier à prendre la parole et de mener la réunion. Les subordonnés s’expriment peu dans ce contexte de forte distance hiérarchique.
Les réunions s’enchainent une fois que le précédent travail est terminé. Les délais sont souples.
Japon
Au Japon, la préparation de la réunion est essentielle. Avant la réunion, les participants doivent connaitre les sujets et les idées que seront développées. Ce que l’on appelle le «nemawashi » implique que l’accord entre tous les participants a déjà été pris. C’est la raison pour laquelle la réunion est juste l’occasion d’annoncer des décisions déjà prises.
Pour les japonais, les gens se comprennent implicitement inutiles d’énoncer des choses clairement. L’intervention doit être brève.
Il ne faut pas couper la parole en réunion. Pour manifester son respect et pour exprimer des excuses, il est de coutume de baisser la tête. Cela s’appelle « ojigi ». Le nombre de degré pour se pencher est adapté à chaque situation.
Notons que les Japonais ne vous feront pas attendre, pour eux ce sera une marque d’impolitesse.
Lors d’une réunion, la parole est donnée en priorité au supérieur. Il n’y a pas de pause durant la durée de la réunion. Il est inopportun d’interrompre celui qui s’exprime. La posture de « neutralité » est très importante : elle n’a pas un sens négatif comme en France mais elle est recherchée comme une valeur positive.
Il faut savoir développer ses idées avec de nombreux détails et exemples. La politesse est une exigence permanente. Aussi ne dite pas non de suite à une proposition.
La distance interpersonnelle entre hommes chinois est plus grande qu’entre hommes français.
Lors d’un diner, il est mal vu de terminer complètement son assiette, cela est interprété comme une insuffisance de nourriture. Il est de coutume de boire avec son hôte ou son supérieur. Il faut boire autant qu’eux.