Pour juger, il faut savoir
Les villes de Sodome et Gomorrhe sont devenues synonymes de mauvaises conduites. Elles doivent donc être détruites. Abraham s’interroge sur le motif de cette destruction ? Qu’ont-elles fait de si grave ? Et surtout, toutes les personnes doivent-elles disparaitre, ou bien le mal ne vient peut-être que de certaines personnes ? Et dans ce cas, les autres devraient être épargnés. C’est ainsi que si Abraham trouve 50 justes dans cette ville alors la ville sera épargnée.
Il ne faut jamais condamner sans avoir pesé, le pour et le contre. Souvent, à l’école ou dans la vie, nous avons tendance à condamner d’un bloc un ensemble de personnes alors qu’une seule est fautive. En plaidant la cause des Justes, Abraham se fait leur avocat. Il se réfère pour cela à la métaphore du blé : on ne jette pas une mesure de blé pour quelques grains pourris. Il faut savoir faire le tri entre le bon et le mauvais. Mais cette métaphore peut aussi se comprendre autrement : si dans un sac, des grains de blé sont pourris, ils vont faire pourrir les autres grains sains. C’est la même chose pour les humains : le mal peut corrompre les justes, rien qu’en les influençant ou cherchant à être imité. Le mauvais esprit gagne ainsi tout le monde.
C’est pour cela qu’il faut veiller à respecter la morale et à s’en montrer digne.