Se détacher des biens terrestres
Lot, le neveu d’Abraham habite à Sodome. Lorsque 2 anges se présentent à lui pour l’enjoindre de partir vite et de quitter la ville en emportant rien que le stricte nécessaire, Lot obéit promptement. Ce n’est pas le cas de sa femme, qui, elle, quitte à regret cette ville, sa ville. Une fois sur la montagne, les anges ordonnent à Lot et aux siens de ne pas se retourner, d’avancer coute que coute, quoi qu’il arrive. Pourtant, la femme de Lot regrette déjà ses affaires laissées sur place, un vase, une lampe, un collier. Détournant la surveillance des anges et des siens, elle se retourne malgré l’interdiction… Elle voit le drame et la destruction de Sodome et Gomorrhe. Elle est immédiatement changée en statue de sel.
Souvent, nous sommes attachés à nos biens pour différentes raisons, affectives, sentimentales ou autres. Ce faisant, à trop chérir les biens terrestres, on peut passer à côté de l’essentiel. L’attachement à nos affaires doit être mesuré. Un enfant va tenir à des choses qui vont paraitre superflues à un adulte. Et pourtant « c’est toute sa vie » comme ils disent.
Il y a des étapes au cours de notre vie, ou la vie nous oblige à faire des choix, à se débarrasser du superflue ou de ce qui ne nous convient plus. Ce peut être aussi le moment de donner ce à quoi l’on tient à des personnes aimées en guise de souvenir.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas que cet attachement matériel soit déraisonnable. Ce qui compte, surtout, c’est de conserver la foi en notre avenir et être sûr que ce ne sont pas nos affaires qui sont importantes, mais notre vie et celle de ceux qu’on aime.
Les affaires se rachètent, mais la perte d’un être cher est irréparable.
Aussi, lorsqu’à certains moments de notre vie, nous sommes amenés à faire des choix, demandons-nous si ces objets sont importants pour nous et pourquoi. Et ainsi, délestons-nous du superflu pour nous recentrer sur l’essentiel.