Londres : un exemple de résilience

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

En en 1665 la peste tue plus de 100 000 personnes.

En 1666 c’est le grand incendie Londres. À l’époque, Londres était une ville faite de chaume, de bois, de plâtre, des matériaux facilement inflammables. Londres était donc une poudrière : elle s’est enflammée, à l’exception de l’église Saint-Barthélemy la grande qui, elle, a mystérieusement échappé aux flammes.

Malgré ces désastres successifs que la ville a subis sur une courte période, ces circonstances dramatiques furent pour elle l’occasion d’entrer dans la modernité et de prouver sa résilience.

La nouvelle City de Londres est née de cet incendie puisqu’il a fallu reconstruire la ville. La volonté était de conserver l’esprit de la City londonienne : une ville faite pour « faire de l’argent ». Elle a été construite pour cela par les Romains. Il fallait donc conserver cette première vocation de Londres « faire des affaires ». Et grâce à cette reconstruction, Londres va devenir le premier centre d’affaires financier mondial. Une ville en même temps capable de s’adapter perpétuellement au changement.

La City d’aujourd’hui se transforme en centre d’affaires. Les gens riches s’installent à l’Ouest et construisent des maisons avec de grands jardins.

La configuration de la ville et toujours faite de la même manière : des maisons disposées autour de grand square à l’exemple de Covent Garden. On a le square avec un petit parc, une place de style italien, une église d’inspiration toscane et autour un ensemble d’habitations.

Pour aboutir à cela, le roi offre un terrain à un courtisan qui s’adresse à un entrepreneur. Celui-ci va construire des maisons et récolter le revenu de ses maisons qu’il va mettre en location en reversant une partie au courtisan. Et ainsi de suite, pendant un siècle.

Au bout d’un siècle, la famille de courtisans recouvre la pleine propriété du terrain. Elle peut alors, à sa guise, à nouveau acheter des terrains… etc.

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