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Astrologie : la rétrogradation des planètes d'après Hipparque et de Ptolémée

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

L'astronomie quantitative d'Hipparque et de Ptolémée

L'astronomie d'Eudoxe et d'Aristote est une astronomie qualitative et explicative.

Elle rend compte du mouvement des astres dans le Ciel et de la structure du cosmos sans proposer de calculs. Avec Hipparque (IIe siècle avant J.-C.) et Ptolémée (IIe siècle après J.-C.), qui sont les deux plus grands astronomes de l'Antiquité, l'astronomie grecque, en particulier celle d'Alexandrie dans le cas de Ptolémée, évolue. Elle s'appuie toujours sur les principes cosmologiques d'Aristote (voir les citations de Ptolémée -mouvement du ciel et Terre immobile- données en fin d'article) mais écarte le système des sphères homocentriques d'Eudoxe pour le remplacer par le système des épicycles et des excentriques, peut-être inventé par Apollonios (v. 262 – v. 190 av. J.-C.). Le système d'Eudoxe était ingénieux mais il obligeait les planètes à se déplacer à une distance constante de la Terre. Or la variation d'éclat des planètes montre que leur distance à la Terre est variable. Le système des épicycles et des excentriques autorise une variation des distances et surtout il rend possible une approche quantitative, permettant de prédire la position des astres dans le Ciel.

Pour les planètes, le problème est celui de leur rétrogradation. Chaque jour, les planètes font un tour complet du Ciel (mouvement diurne) mais en plus elles se décalent peu à peu par rapport aux étoiles, ce qui permet de les distinguer. La plupart du temps, les planètes se déplacent vers l'Est par rapport aux étoiles comme le Soleil mais de temps en temps, elles changent de sens et se déplacent vers l'Ouest, avant de reprendre un déplacement vers l'Est : elles ont effectué une "boucle" de rétrogradation. D'une manière étonnante, le mouvement des planètes, vu depuis la Terre, est lié au mouvement du Soleil. Le lien est évident pour les planètes inférieures (Mercure et Vénus), qui restent toujours dans la proximité du Soleil. Mais un lien existe également pour les planètes supérieures (Mars, Jupiter et Saturne) : elles effectuent toujours leur rétrogradation lorsqu'elles sont en opposition avec le Soleil (lorsqu'elles rétrogradent, elles se lèvent approximativement lorsque le Soleil se couche). Ces liens ne sont pas pris en considération pendant toute l'Antiquité et ne prendront sens qu'avec la théorie héliocentrique de Copernic.

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Le cosmos physique d'Aristote

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Le cosmos physique d'Aristote

L'approche d'Aristote est très différente. Il réfléchit en physicien et critique les diverses opinions cosmologiques émises par ses prédécesseurs en présentant les arguments pour départager le vrai, le vraisemblable et le faux.

Il considère qu'il existe une différence fondamentale entre le domaine situé au-delà de l'orbite lunaire (le monde supra lunaire - Lune comprise) et le domaine situé en deçà de l'orbite lunaire (le monde sublunaire).

Le domaine supra lunaire est rempli par l'éther. C'est le domaine des astres, des mouvements cycliques et permanents, immuables et parfaits. Il ne subit aucune altération, aucune variation et est animé uniquement par des mouvements circulaires uniformes, qui ne connaissent ni début, ni fin. Les astres tournent parce que c'est la nature de l'éther de tourner en rond.

Au contraire, le domaine sublunaire, constitué à partir des quatre éléments (terre, eau, air et feu) et de leur combinaison, est celui des changements et des transformations continuelles. Il est structuré par l'opposition lourd-léger.

Selon Aristote, chacun des quatre éléments a un lieu naturel, dans lequel il peut demeurer en repos dans toute sa perfection : la Terre occupe la position la plus basse, puis vient l'eau, l'air et le feu. Chacun des quatre éléments possède également un mouvement naturel de translation rectiligne par lequel il regagne son lieu naturel lorsqu'il en a été séparé par violence : les lourds (la terre et l'eau) vont vers le centre de la Terre, confondu avec le centre de l'univers ; les légers (l'air et le feu) se dirigent vers la périphérie du monde sublunaire. Les éléments possèdent une qualité intrinsèque qui leur permet de regagner leur lieu pour rétablir à chaque instant la disposition naturelle et l'ordre du Monde.

Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.

Il rejette donc l'argument d'indifférence d'Anaximandre et de Platon pour promouvoir une raison physique. C'est parce que le centre de la Terre est uni au centre du Monde que l'équilibre de la Terre est vérifié. Pour prouver l'immobilité de la Terre, il avance l'argument suivant : si la Terre tournait, un objet lancé verticalement en l'air ne pourrait pas retomber au point de départ mais il devrait retomber bien à l'Ouest du point initial car pendant son trajet aérien le sol se déplacerait vers l'Est rapidement sous lui. Cet argument sera pendant très longtemps opposé aux partisans du mouvement diurne de la Terre jusqu'à ce que Galilée le réfute et explique sa non-validité au début du XVIIe siècle.

Pour prouver la sphéricité de la Terre, Aristote présente un argument physique : la tendance vers le bas de chaque portion de terre amène une agglomération, un tassement et une compression qui imposent que la Terre dans son ensemble ait sensiblement la forme régulière et symétrique de la sphère. Il ajoute également des indices sensibles de la sphéricité (voir la citation d'Aristote donnée en fin d'article) : lors des éclipses de Lune, l'ombre de la Terre projetée sur la Lune a une forme circulaire, ce qui ne peut être le cas que si la Terre est sphérique (cf., par exemple, Éclipse totale de Lune dans la nuit du 20 au 21 décembre 2010...) ; un déplacement même faible vers le Nord ou le Sud à la surface du globe amène un changement dans la configuration du Ciel. Ces indices prouvent également la taille modeste de notre planète relativement à l'Univers : la Terre n'est qu'un point devant les dimensions de la sphère des étoiles fixes et l'observateur, quel que soit sa position à la surface de la Terre, voit toujours les phénomènes célestes comme s'il était placé exactement au centre du Monde (en langage moderne, nous dirions que la parallaxe diurne est insensible).

Autour de la Terre, dans le domaine supra lunaire, se trouvent la Lune, le Soleil et les planètes. Aristote discute de leurs places respectives en s'appuyant sur les travaux des astronomes de son temps. Le principe communément accepté est qu'une planète est d'autant plus éloignée de la Terre que sa période sidérale est grande. La place du Soleil, de Mercure et de Vénus reste incertaine mais si l'on suit Platon, l'ordre supposé est le suivant : la Lune, le Soleil, Vénus, Mercure, Mars, Jupiter et Saturne (Figure 4). Pour rendre compte du mouvement des astres, Aristote reprend le système des sphères homocentriques d'Eudoxe avec les améliorations proposées par Callippe (IVe siècle av. J.-C.). Mais pour Aristote, les sphères ne sont pas des simples entités mathématiques, elles ont une existence physique, matérielle. Elles sont réelles, elles portent et entraînent les astres qui y sont fixés. Le système des sphères ne représente pas pour lui une modélisation mathématique du Monde mais une description physique.

Le Cosmos d'Aristote est parfaitement agencé. C'est un espace structuré en couches concentriques selon la théorie des lieux naturels. 

Aristarque de Samos au IIIe siècle avant notre ère rejeta le système d’Aristote et en proposa un nouveau dans lequel le Soleil était le véritable centre du monde et où toutes les planètes, sauf la Lune, gravitaient autour de ce centre.

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Le cosmos physique d'Aristote

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Le cosmos physique d'Aristote

L'approche d'Aristote est très différente. Il réfléchit en physicien et critique les diverses opinions cosmologiques émises par ses prédécesseurs en présentant les arguments pour départager le vrai, le vraisemblable et le faux.

Il considère qu'il existe une différence fondamentale entre le domaine situé au-delà de l'orbite lunaire (le monde supra lunaire - Lune comprise) et le domaine situé en deçà de l'orbite lunaire (le monde sublunaire).

Le domaine supra lunaire est rempli par l'éther. C'est le domaine des astres, des mouvements cycliques et permanents, immuables et parfaits. Il ne subit aucune altération, aucune variation et est animé uniquement par des mouvements circulaires uniformes, qui ne connaissent ni début, ni fin. Les astres tournent parce que c'est la nature de l'éther de tourner en rond.

Au contraire, le domaine sublunaire, constitué à partir des quatre éléments (terre, eau, air et feu) et de leur combinaison, est celui des changements et des transformations continuelles. Il est structuré par l'opposition lourd-léger.

Selon Aristote, chacun des quatre éléments a un lieu naturel, dans lequel il peut demeurer en repos dans toute sa perfection : la Terre occupe la position la plus basse, puis vient l'eau, l'air et le feu. Chacun des quatre éléments possède également un mouvement naturel de translation rectiligne par lequel il regagne son lieu naturel lorsqu'il en a été séparé par violence : les lourds (la terre et l'eau) vont vers le centre de la Terre, confondu avec le centre de l'univers ; les légers (l'air et le feu) se dirigent vers la périphérie du monde sublunaire. Les éléments possèdent une qualité intrinsèque qui leur permet de regagner leur lieu pour rétablir à chaque instant la disposition naturelle et l'ordre du Monde.

Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.

Il rejette donc l'argument d'indifférence d'Anaximandre et de Platon pour promouvoir une raison physique. C'est parce que le centre de la Terre est uni au centre du Monde que l'équilibre de la Terre est vérifié. Pour prouver l'immobilité de la Terre, il avance l'argument suivant : si la Terre tournait, un objet lancé verticalement en l'air ne pourrait pas retomber au point de départ mais il devrait retomber bien à l'Ouest du point initial car pendant son trajet aérien le sol se déplacerait vers l'Est rapidement sous lui. Cet argument sera pendant très longtemps opposé aux partisans du mouvement diurne de la Terre jusqu'à ce que Galilée le réfute et explique sa non-validité au début du XVIIe siècle.

Pour prouver la sphéricité de la Terre, Aristote présente un argument physique : la tendance vers le bas de chaque portion de terre amène une agglomération, un tassement et une compression qui imposent que la Terre dans son ensemble ait sensiblement la forme régulière et symétrique de la sphère. Il ajoute également des indices sensibles de la sphéricité (voir la citation d'Aristote donnée en fin d'article) : lors des éclipses de Lune, l'ombre de la Terre projetée sur la Lune a une forme circulaire, ce qui ne peut être le cas que si la Terre est sphérique (cf., par exemple, Éclipse totale de Lune dans la nuit du 20 au 21 décembre 2010...) ; un déplacement même faible vers le Nord ou le Sud à la surface du globe amène un changement dans la configuration du Ciel. Ces indices prouvent également la taille modeste de notre planète relativement à l'Univers : la Terre n'est qu'un point devant les dimensions de la sphère des étoiles fixes et l'observateur, quel que soit sa position à la surface de la Terre, voit toujours les phénomènes célestes comme s'il était placé exactement au centre du Monde (en langage moderne, nous dirions que la parallaxe diurne est insensible).

Autour de la Terre, dans le domaine supra lunaire, se trouvent la Lune, le Soleil et les planètes. Aristote discute de leurs places respectives en s'appuyant sur les travaux des astronomes de son temps. Le principe communément accepté est qu'une planète est d'autant plus éloignée de la Terre que sa période sidérale est grande. La place du Soleil, de Mercure et de Vénus reste incertaine mais si l'on suit Platon, l'ordre supposé est le suivant : la Lune, le Soleil, Vénus, Mercure, Mars, Jupiter et Saturne (Figure 4). Pour rendre compte du mouvement des astres, Aristote reprend le système des sphères homocentriques d'Eudoxe avec les améliorations proposées par Callippe (IVe siècle av. J.-C.). Mais pour Aristote, les sphères ne sont pas des simples entités mathématiques, elles ont une existence physique, matérielle. Elles sont réelles, elles portent et entraînent les astres qui y sont fixés. Le système des sphères ne représente pas pour lui une modélisation mathématique du Monde mais une description physique.

Le Cosmos d'Aristote est parfaitement agencé. C'est un espace structuré en couches concentriques selon la théorie des lieux naturels. On peut retenir quatre idées principales :

Aristarque de Samos au IIIe siècle avant notre ère rejeta le système d’Aristote et en proposa un nouveau dans lequel le Soleil était le véritable centre du monde et où toutes les planètes, sauf la Lune, gravitaient autour de ce centre.

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L'astrologie d'Eudoxe Philosophe Grec

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

L'avènement du géocentrisme : Eudoxe (409 – 356 av. J.-C.) et Aristote (384 – 322 av. J.-C.)

Le cosmos géométrique d'Eudoxe

L'assimilation de la Terre et du Ciel à des sphères présente l’avantage d'autoriser un traitement géométrique des problèmes astronomiques.

Le premier à en comprendre toute la portée est Eudoxe vit à une époque intermédiaire entre Platon et Aristote et représente une figure majeure de l'astronomie ancienne. Il propose la première théorie cinématique expliquant le déplacement des astres dans le Ciel.

Son idée, sans doute empruntée à Platon, consiste à décomposer le mouvement complexe d'un astre en une somme de mouvements simples. Pour chaque astre, Eudoxe utilise un système indépendant de sphères emboîtées, centrées sur la Terre et solidaires les unes des autres. Chaque sphère tourne uniformément autour de son axe respectif et communique son mouvement à la sphère située immédiatement sous elle, l'astre étant fixé à la sphère la plus intérieure.

Pour le Soleil, deux sphères suffisent : la première tourne sur elle-même d'Ouest en Est en un jour pour reproduire le mouvement diurne, tandis que la deuxième effectue sa révolution en une année dans le sens opposé à la première avec un axe incliné pour reproduire le déplacement du Soleil le long de l'écliptique.

Pour la Lune, une troisième sphère est nécessaire pour rendre compte de la rotation de l'orbite de la Lune qui tourne autour de l'axe de l'écliptique en 18,6 ans tout en conservant une inclinaison constante de 5° sur l'écliptique. De la même manière, des sous-systèmes indépendants de sphères emboîtées homocentriques permettent d'expliquer le mouvement des planètes, le nombre de sphères requis étant simplement plus important.

Eudoxe fut le premier à calculer la période de révolution de la Terre. Il l'évalua à 365 jours 1/4. Les étoiles bougent puisque pour lui la Terre est immobile. Ce système permet à Eudoxe de modéliser (au moins qualitativement) le mouvement de rétrogradation des planètes.

L'astrologie d'Eudoxe

Pour Eudoxe, les astres tournent tous autour de la Terre, qui est immobile : le Soleil, la Lune et toutes les planètes alors connues (Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne).

Eudoxe fut le 1er, en Grèce, a institué une correspondance entre les douze signes zodiacaux et les douze mois attiques, depuis le Bélier, à l'équinoxe de printemps (mars), jusqu'aux Poissons (février).

D'autre part, ce même Eudoxe a institué une correspondance entre ces mois et les douze Dieux de la religion officielle. Dès lors, chaque mois se trouvait bénéficier d'une double tutelle : il était sous la présidence d'un signe zodiacal et il était sous la protection de l'un des grands dieux. Eudoxe a emprunté ces doctrines à la Chaldée : Bélier = Athéna, Taureau = Aphrodite, Gémeaux = Apollon, Cancer = Hermès, Lion = Zeus, Vierge = Déméter, Balance = Héphaistos, Scorpion = Arès, Sagittaire = Artémis, Capricorne = Hestia, Verseau = Héra, Poissons = Poséidon.

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Comment s’est formé physiquement le Cosmos selon les philosophes grecs d’Ionie

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Comment s’est formé physiquement le Cosmos selon les philosophes grecs d’Ionie

Anaximandre de Milet (vers 610 – vers 546 av. J.-C.), philosophe grec pré-socratique et astronome, est un élève de Thalès au VIe siècle avant J.-C. Pour lui, la terre est un cylindre qui flotte au centre du monde, entourée de la roue des astres, de la Lune et du Soleil.

Cette théorie révolutionne la conception du monde céleste : les astres tournent autour de la terre selon une mécanique propre à expliquer leur mouvement perpétuel.

Le soleil, comme la lune, suivent le mouvement circulaire d’une roue autour de la terre. Sa lumière provient d’un trou de la roue par lequel la lumière du soleil perce.

En définissant l’obliquité du zodiaque, Anaximandre parvient également à donner une explication aux saisons.

Ainsi, les mondes sont engendrés par le mouvement qui produit le chaud et le froid : le chaud favorise la vie, le froid la mort. Entre les deux se développe le vivant. Tout est en changement perpétuel : les espèces, nées de la mer, elles-mêmes évoluent, l’homme est le fruit d’une transformation. L’eau des origines est progressivement asséchée jusqu’à un assèchement définitif.

Anaxagore, né en Ionie vers 500 av. J.-C et mort en 428 av. J.-C., explique la formation du cosmos sans aucune préoccupation d'ordre religieux, sans la moindre référence à des divinités ou à des mythes. Il ne s'appuie que sur l'expérience de la vie courante et fait intervenir les notions du lourd et du léger, du froid et du chaud, de l'humide et du sec.

Le cosmos acquiert des propriétés physiques : les astres sont des pierres incandescentes, la Lune a des plaines et des précipices, le Soleil a une taille réelle qui peut être estimée (même si l'estimation proposée est très petite). Le cosmos prend une certaine consistance, il possède un certain volume : la Terre et la Lune, éclairées par le Soleil, projettent leurs ombres dans l'espace, la Lune peut passer devant le Soleil ou derrière la Terre, elle change d'aspect en fonction de sa position relative au Soleil et à la Terre.

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Le cosmos a une forme sphérique

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Le cosmos a une forme sphérique

L’école pythagoricienne s'intéresse plus à la géométrie du cosmos. C’est au sein de cette école que les premières conceptions sphériques du Monde sont développées.

Parménide (v. 515 – ap. 450 av. J.-C.) - qui vit en Italie du Sud au tournant du VIe et du Ve siècle - affirme que la Terre est sphérique.

Oenopide (v. 490 – v. 420 av. J.-C.), approfondit l'étude mathématique de la sphère céleste. La sphéricité du cosmos apparait également chez Philolaos.

Ces idées se retrouvent plus tard chez Platon (428 – 348 av. J.-C), élève de Socrate et un des plus grands philosophes de la Grèce antique.

Platon reprend l'idée d'Anaximandre selon laquelle la Terre se tient en équilibre au centre du Monde par indifférence.

À l'époque de Platon, de nombreux faits d'observation viennent confirmer l'intuition philosophique de la sphéricité du Monde.

Il suffit d’observer le ciel de différents points de la planète, le mouvement des astres décrivent autour du pôle céleste immobile des arcs de cercle d'autant plus grands qu'elles sont plus éloignées du pôle céleste. Le ciel change d’aspect selon le lieu d’où l’on l’observe, des étoiles se lèvent, d’autres se couchent. Cette variation dans l'apparence du Ciel est la preuve que la Terre est courbée dans la direction Nord-Sud et par symétrie dans le sens Est-Ouest.

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La terre est ronde et on le sait depuis l’antiquité !

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Episode 1

La terre est ronde pour les Philosophes Grecs de l'Antiquité

Nous sommes au VIème siècle avant J.-C., à Millet, une ancienne cité grecque d'Ionie

Pour les philosophes grecs, la figure géométrique la plus parfaite est la sphère parce que tous ses points sont à égale distance du centre. La sphère étant la forme la plus belle, la plus parfaite. Ainsi, la Terre a un volume parfait.

Vivent à Millet le philosophes Pythagore (né à Samos (Grèce) vers -570 avant J.C et mort vers 495 av. J.-C) philosophe grec présocratique, du 5e ou 6e siècle avant notre ère, un des élèves de Thales et aussi son successeur.

Au VIe siècle avant notre ère, Pythagore et ses disciples, élabore une première théorie du mouvement des corps célestes, appelée l’Harmonie des Sphères. Dans cette théorie, la Terre était une sphère placée au centre du monde. Autour d’elle, on trouvait une succession de sphères qui portaient chacune un corps céleste, dans l’ordre : la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et Saturne. Enfin, la dernière sphère était supposée porter les étoiles fixes.

Ces sphères n’étaient pas figées, mais en rotation. Pour les pythagoriciens, les corps célestes ne se déplaçaient donc pas eux-mêmes, mais étaient simplement entraînés par la rotation de leurs sphères respectives. Évidemment, ce modèle était incapable d’expliquer les irrégularités dans le déplacement des planètes, en particulier le mouvement rétrograde de Mars.

Thalès de Millet (né autour de 625 avant J.C. à Milet en Asie Mineure (actuelle Turquie) considéré comme l'un des sept sages de l'Antiquité : il est à la fois mathématicien, ingénieur, philosophe et homme d'Etat mais son domaine de prédilection est l'astronomie.

Six siècles avant J.-C Thales l’affirme : la Terre est ronde. L’horizon ne s’éloigne-t-il pas au fur et à mesure que l’on s’en approche ?

Plus tard, au Ier siècle après J.-C., Ptomélée (né vers 100 et mort vers 168 à Canope en Egypte), astronome grec, s’inspire de ce modèle pour théoriser le mouvement des planètes autour de la Terre.

Thalès conçoit une terre flottant sur l’eau. Pythagore, un des élèves de Thales et aussi son successeur, est le premier à avoir déclaré que la Terre était sphérique.

C’est Aristote, deux siècles plus tard, qui a avancé la première preuve tangible à partir « de l'ombre en forme d'arc de cercle que formait la Terre sur la Lune lors des éclipses lunaires ».

L’astronomie grecque fut dominée par deux personnages, Aristote et Ptolémée, dont les idées allaient dominer la pensée scientifique pendant presque deux millénaires.

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L’important, c’est l’intention

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

« C’est l’intention qui compte » dit l’adage populaire.

L’intention représente un but. Dans la morale kantienne, l’intention est synonyme de « bonne volonté ».

« L’intention d’un homme, c’est son action » a dit Aristote dans la Rhétorique.

Intention vient du latin, « De intentio », « tendre vers », « viser ». D’origine scolastique où il désigne essentiellement un acte de la volonté, ce mot est associé à la phénoménologie conçue par Husserl.

L’intentionnalité selon Edmund Husserl, c’est la particularité foncière et générale qu’à la conscience « d’être conscience de quelque chose ». L’intentionnalité désigne la transcendance de la conscience.

En ce sens, toute conscience est intentionnelle. Elle est conscience de quelque chose. Il n’y a pas de conscience de rien. La conscience est ainsi indissociable de ce dont elle a conscience.

Hegel dira que l’intention est ce qui se situe « dans » l’esprit d’un agent « avant » qu’il n’agisse et qu’il serait la cause de son action, qui elle, en serait l’effet.

Pour la phénoménologie, l’intention est une orientation de la conscience qui donne un sens à l’objet de la conscience. L’intention est soit perception, soit imagination, soit souvenir d’un objet… Et elle n’existe pas hors de la relation à cet objet.

Jean-Paul Sartre poursuivra en disant que la conscience vise les choses à travers un projet qui confronte l’homme à sa propre liberté, ce qui paradoxalement est source d’angoisse. Le regard d’autrui nous enferme dans le statut de « chose » et nous prive de notre liberté. Nous sommes dans le regard d’autrui placés sur le même plan que les objets extérieurs. Du même coup, le regard d’autrui ne saisit pas ce que nous sommes pour lui et ne rend pas compte de notre liberté fondamentale.

Plus tard, Levinas conduira la phénoménologie en deçà de la conscience et de son rapport à l’être ontologique, en nous invitant à comprendre que ce n’est pas moi, mais l’autre qui me fait sujet, conscience, responsabilité.

Existe-t-il alors des actes gratuits ? La question reste posée.

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Carpe Diem

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Chacun choisit sa vie. Chacun décide à qui penser. La vie est faite de choix, de tournants, de pages qui se tournent et d’autres qui s’ouvrent vers un nouveau départ et de nouvelles aventures. 

Chacun a son libre arbitre et toujours le choix… Mais les décisions de chacun ont des conséquences sur les autres… c’est la chaîne de la vie… et c’est ainsi.

C’est pour cela qu’à chaque moment, on doit réfléchir avant de décider du tournant à prendre, du virage à faire parce qu’après il y a les conséquences et ça on ne peut pas les effacer…

Ça me rappelle un jeu « destin » ça s’appelait… en fonction de nos choix, notre destin était différent… c’est pour ça que la vie est belle… Elle est liberté de choix ;

On ne se rend pas assez compte de la chance qu’on de la vivre et d’être entourée de gens qu’on aime et qui vous aime.

Moi j’apprécie chaque minute à sa juste valeur…

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L’évolution humaine et l’importance du climat

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Le Big Bang

Tout a commencé par le Big Bang. C’est à ce moment-là que l’hydrogène et l’hélium primitif ont été créés.

Puis ces gaz se sont formés en nuages avec une température qui augmentait et se sont condensés en un amas d’étoiles. Ces étoiles ont explosé en supernova.

La chaleur était tellement intense que l’hydrogène et l’hélium ont fusionné et créé d’autres éléments plus lourds comme le carbone, l’oxygène et le fer, puis l’or et l’uranium.

Ensuite le soleil a été créé puis la Voie lactée.

Et la terre est apparue formée à partir d’une étoile qui était une boule de feu qui s’est réparti dans l’espace en regroupant certains éléments qui se sont agrégés les uns aux autres au point de former 8 planètes flanquées de leur lune d’astéroïdes et de comètes.

Puis la terre s’est refroidie. Sa croûte superficielle a durci pour former les continents. La vapeur s’est condensée et la pluie du ciel a formé les océans.

C’est ce qu’on appelle « la soupe primordiale » riche en molécules carbonées. C’est une théorie que l’on retrouve dans beaucoup de mythologies.

C’est la teneur en uranium et en plomb des roches qui permet aux géologues d’estimer leur âge.

Puis on a considéré que cette « soupe primordiale » était peut-être plutôt « une tartine » c’est-à-dire un assemblage de briques élémentaires du vivant qui s’est produit au fil des ans.

 

En Philosophie…

Plusieurs théories se sont succédé pour tenter d’expliquer le vivant. Aujourd’hui, la biologie est une connaissance du vivant et non plus une étude de la vie.

En philosophie, on dit qu’est vivant tout organisme c’est-à-dire tout système d’éléments interdépendants capable de se nourrir, de se développer, de se reproduire, de se réparer.

Mais la question à se poser c’est : « est-ce que le vivant c’est la même chose que la vie ?

Pendant des millénaires, s’occuper de la vie, c’était s’occuper de la santé comme le faisait la médecine. Aristote écrit une première histoire universelle naturelle. Ses observations et ses descriptions jettent les bases de la zoologie et de la botanique. Il classe rigoureusement, propose une échelle des êtres sur lesquelles il regroupe les semblables : c’est la première systématisation.

Au 17e siècle, l’invention du microscope révolutionne le domaine naissant de la biologie. C’est à cette époque qu’on choisit le mot, cellule, pour désigner l’unité de base des êtres vivants.                  

 

Origine du vivant

Le vivant a commencé par des molécules autocatalytiques qui possédaient déjà un ARN contenant des usines chimiques, protégées par des membranes lipidiques, au sein desquelles les protéines peuvent évoluer sans se décomposer. Et qui se détache de leur surface pour coloniser les mers.

C’est alors grâce à la photosynthèse (les cellules puisant grâce à la lumière du soleil, de l’énergie à partir de la nourriture la plus simple : le dioxyde de carbone) que ces cellules ont pu se reproduire parce qu’elles avaient de quoi se nourrir.

C’est ainsi que les algues bleues se sont répandues dans l’océan. En se multipliant, elles ont libéré de l’oxygène qui est passé dans l’atmosphère.

L’oxygène fait rouiller le fer et contribue à former une couche d’ozone dans la haute atmosphère qui filtre les rayons cosmiques.

Mais cet oxygène a créé la mort de nombreux organismes incapables de respirer : c’est ce qu’on a appelé la grande oxydation ou crise de l’oxygène.

Il s’en est suivi que de nouveaux organismes sont apparus : les aérobies qui vivent en milieu oxygéné.

N’oublions pas que le premier oxygène provient des plantes puisqu’elles se nourrissent de gaz carbonique et qu’elles rejettent de l’oxygène : elles permettent donc de maintenir le contenu d’oxygène dans l’air.

Aujourd’hui le plancton des océans produit la moitié de l’oxygène de l’atmosphère !

 

En Philosophie…

À ce propos, pour le professeur Jacques Monod, prix Nobel en 1965, la vie selon les lois du calcul des probabilités avait une chance infime de se produire. C’est un événement unique dû au hasard, c’est-à-dire imprévisible, sans loi.

Il cite, dans un livre devenu classique « le hasard et la nécessité », le philosophe matérialiste Démocrite : « tout ce qui existe est le fruit du hasard et de la nécessité ». Il ajoute : « le hasard est dans la structure de l’ADN, la nécessité et dans la sélection ».

Il ajoute que si la vie est le fruit du hasard, à partir du moment où elle émerge ce qui va en découler est nécessaire, c’est-à-dire soumis à des lois.

Démocrite contemporain de Platon et de Socrate a fondé l’atomisme. Il est l’un des penseurs présocratiques à interroger le monde rationnellement, en cherchant des réponses hors du mythe, dans le « logos » discours logique.

Il tient les atomes et le vide comme pour les véritables causes de l’existence. Ils sont les seuls à exister réellement le vide permet le mouvement dans lequel se meuvent les atomes a Tom en grec signifie insécable c’est la rencontre fortuite d’atomes dans le vide qui crée les corps et les mondes tout est donc un agrégat d’atomes soumis à la colza alité mécanique et motrice, « au hasard et à la nécessité ».

 

Apparition du vivant

Il y a environ 2 milliards d’années, les cellules végétales et animales se sont regroupées en colonies. Ce sont les premiers organismes multicellulaires qui possèdent des cellules qui se sont spécialisées : en nutrition, en digestion, en vision, en coordination ou en reproduction.

Peu à peu, le monde s’est ainsi peuplé de ver de terre ou de méduse, mais qui possède un cerveau.

 

Remarque : dès le départ, la stratégie la plus efficace pour survivre est la coopération. Les chaînes d’acide nucléique coopèrent pour créer des chromosomes capables de stocker les informations nécessaires au développement d’une cellule visant vivante. Les mitochondries possèdent leur propre capital génétique. Elles seraient issues de la coopération de bactéries primitives, une ayant incorporé l’autre.

 

Survivre : la lutte pour la nourriture

À l’âge glaciaire — qui a commencé au cambrien — des montagnes se sont formées ainsi que des glaciers qui ont emporté l’eau. Cela a entrainé une lutte pour la nourriture et de nouveaux espaces où s’étendre sur la terre.  

Mais les risques étaient grands. Alors, les animaux, pour se protéger, ont développé des sortes d’armures comme les coquilles des coquillages.

Puis, la glace s’est mise à fondre et les mers ont envahi les plaines. Tous les habitants des mers possédaient des coquilles. Celles-ci furent peu à peu remplacées par une sorte de corde rigide qui entoure son air central qu’on appelle « le notochorde » moins encombrante qu’une carapace. Cette corde se compléta par de flexible d’unités cartilagineuses destinées à protéger le système nerveux central.

C’est ainsi que les poissons sont dotés de cerveaux, de colonnes vertébrales, de côtes, de crânes, d’écailles et de mâchoire qui leur ont permis de survivre puisque le but de la base de la vie humaine c’est de chercher la nourriture pour survivre tout simplement.

 

En Philosophie…

Pour Charles Darwin, biologiste et naturaliste anglais, l’évolution est un processus qui a mené à l’apparition et à la transformation des espèces vivantes sur terre. Toutes les espèces actuelles ont la même origine. Il fut le premier à émettre la théorie selon laquelle l’homme descendait du singe.

Il explique dans « De l’origine des espèces aux moyens de la sélection naturelle » écrit en 1859, que les individus les plus adaptés pour survivre et se reproduire transmettre leurs caractéristiques à leur descendance. L’espèce initiale se transforme peu à peu en une nouvelle espèce.

La lutte pour la nourriture et la survie de l’espèce

Et donc la lutte pour la survie c’est-à-dire pour la recherche de nourriture, est devenue tellement intense sous l’eau que les êtres vivants que la terre devient attrayante.

Les plantes ont commencé à montrer la voie : des algues se sont répandues sur les plages et, en se décomposant, ont accumulé une couche de sol fertile qui a permis à de nouvelles générations de prendre de continuer à grandir.

Les insectes sont alors apparus en premier, scorpions, mille pattes… bientôt suivit par les poissons qui rampait à la recherche de nourriture, mais qui avait du mal à respirer et qui ne s’éloignaient pas trop de de la berge.

Les nageoires de es poissons se sont progressivement transformées en pattes ce qui permettait d’aller beaucoup plus vite sur la terre et aussi pour regagner la mer. Leurs vessies qui permettaient leur flottabilité s’est transformées en poumons. Pour réguler leur température corporelle certains se dotèrent de voiles dorsales, sorte de panneaux solaires qui emmagasinaient de l’énergie, mais qui n’était pas pratiques en cas de vent puisqu’elles se transformaient en voile et leur faisaient perdre l’équilibre.

Aussi, pour réguler leur chaleur de manière interne, ils se sont mis a manger davantage et à grossir, développant dans le même temps des dents capables de broyer de façon à accélérer la digestion.

Les animaux se sont alors mis à grossir. On a vu apparaître les poils, au niveau de la moustache tout d’abord puis de l’ensemble du corps ensuite.

Les dinosaures sont apparus au jurassique : une branche a évolué en oiseaux, l’autre les carnivores devenaient de plus en plus gros.

 

La dérive des continents

Avant la dérive des continents, tous les continents étaient au départ, collés ensemble. Il y a 200 millions d’années, l’Amérique du Sud s’est séparée de l’Afrique et a commencé à s’en éloigner. Aujourd’hui, l’Amérique du Nord se déplace vers l’ouest et la Californie va dans le sens opposé.

Au crétacé, la végétation ressemble à la nôtre avec l’apparition des arbres feuilles et des herbes, certaines plantes ont développé des fleurs qui attirent les abeilles qui pollinisent les fleurs. On voit aussi quelques oiseaux.

 

Un astéroïde géant remet tout en cause

Il y a 65 millions d’années, le monde se refroidit brutalement. Un astéroïde géant s’est écrasé sur terre et a projeté dans l’atmosphère suffisamment de poussière pour refroidir considérablement le climat pendant des années.

Dans les océans, les populations entières de planctons périssent déclenchant une catastrophe écologique.

Rappelons que le plancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire.

Aussi sa disparition a entrainé la disparition en chaîne de nombreux poissons et crustacés ainsi que tous les reptiles.

Sur terre la dévastation est aussi importante : les animaux ont souffert de la faim puisque, il n’y a plus de végétaux à déguster.

Les dinosaures sous-alimentés pondent des œufs aux coquilles trop fines pour que les embryons récupéraient suffisamment de calcium pour développer leurs os et leurs. Ils sont trop faibles pour éclore.

C’est ainsi que, après 180 millions d’années d’existence, les dinosaures disparaissent de la surface de la Terre…

Au grand plaisir des petits mammifères.

En effet, seuls les gros dinosaures disparaissent, mais les petits pour survivre se voient pousser des ailes qui servent à ratisser la terre ou à éloigner les intrus avant de servir à voler.

De leur côté, les petits mammifères sortent de l’ombre et en profitent pour occuper la place laissée vacante par les dinosaures. Certains se dirigent vers les plaines, d’autres chassent les insectes dans les airs et d’autres prennent goût aux poissons en s’essayant à la nage.

Tandis que nos ancêtres, les primates restent simplement dans les arbres là où ils ont toujours vécu.

Sur le sol, les animaux se mangent les uns les autres pour survivre. Ceux qui survivent sont les espèces les plus rapides : les premiers chevaux, les cochons, les antilopes et les petits rhinocéros.

Les baleines plus grosses que n’importe quel dinosaure et dotées des plus gros cerveaux et les dauphins contemporains apparaissent dans les mers au Miocène.

Puis arrivent le mammouth et le marsupiaux (kangourou) qui a disparu sauf en Australie. Puis l’opossum qui survit grâce à sa lâcheté.

 

La naissance de l’homme

Pendant ce temps, les primates continuent de vivre, comme à l’époque des dinosaures. À l’époque, ils ressemblent à des écureuils. Ils possèdent des ongles et non des griffes ce qui les force à s’agripper aux branches. Ils se nourrissent d’insectes donc comme beaucoup de chasseurs ils ont développé une vision stéréoscopique leurs 2 yeux regardants devant eux dans la même direction.

Les premiers singes possèdent des bras plus courts et de longues jambes comme les autres animaux. Puis comme ils ont découvert le balancement d’une branche à l’autre pour se déplacer, ça a débouché à un allongement des bras et des jambes et des pouces plus courts.

Jusqu’à la naissance, il y a 7 millions d’années le premier représentant connut de la lignée humaine : Toumaî.

Au Pliocène, les jungles du miocène ont reculé laissant place à de vastes plaines recouvertes de troupeaux d’antilopes, de chevaux à 3 doigts, de chameaux, de girafes, de rhinocéros, les tigres à dent de sable, les loups, les chiens, les ours et les hyènes.

C’est l’apogée de l’âge des mammifères.

La savane empiète de plus en plus sur la forêt leur habitat naturel oblige certains primates a quitté les arbres.

Un groupe de singes envahit les plaines avant d’évoluer en babouin. Parmi les grands singes, seule une petite minorité s’est aventurée dans les steppes, les autres restaient dans les forêts.

À la fin de cette époque, certains primates se sont mis à marcher sur 2 jambes de façon permanente et se sont plus ou moins adaptés à la vie au sol.

L’âge de l’humanité vient de commencer.

 

En Philosophie…

Tout cela illustre bien, cette phrase de Démocrite : « le monde est un théâtre, la vie une comédie : tu entres, tu vois, tu sors ».

 

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