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Un relai d'excellence pour la sortie de mon dernier livre "Les Clés du Marketing" !

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A l'occasion de la sortie de la 2ème édition de mon dernier livre "Les Clés du Marketing" publié aux Editions "Le Génie des Glaciers", je bénéficie d'une promotion d'escellence !

Une grande campagne de promotion est organisée avec le site Marketing-Etudiant. fr.

http://www.marketing-etudiant.fr/

L'opération est lancée vendredi 7 Mai 2010 avec un article en home page du célèbre site.

A partir de lundi 10 Mai 2010, lancement d'un jeu viral sur 2 semaines avec, à la clé, des livres à gagner !

Jouez nombreux !

Merci à Thierry Debarnot, Créateur, et Julien Peyronnel, Responsable Marketing, pour leur enthousiasme à m'offrir cette aventure !

Je tiens à remercier très chaleureusement Mathilde Fernet, Chef de Projet et Responsable Animation "La Créativallée", et toute la sympathique et efficace équipe de "La Créativallée", pour la promotion qu'elle m'offre via sa newsletter et via son site Internet :

http://www.lacreativallee.com/FR/actualite/detail.aspx?idActu=454

Dans ce livre, je consacre une fiche pour présenter la Créativallée.

A cette occasion, Mathilde me confiait récemment les raisons qui l'ont fait poussées à accepter de participer à l'aventure avec moi : " une occasion de mettre à plat notre stratégie, de se forcer aussi à y réfléchir ; de sortir la tête du quotidien et de prendre du recul ; avoir un œil extérieur et professionnel lors des échanges avec vous sur notre stratégie ; une occasion de relai de la marque et de communication sur l’opération ; collaboration productive et pertinente avec une ambassadrice ; moyen de sensibiliser les étudiants à de nouveaux métiers passionnants ; c’est aussi un honneur d’être pris comme exemple !" Mathilde Fernet

De son coté, Anaise Tchienda, Sales & Marketing Manager OPEN SOLUTIONS, a tenu à se joindre, amicalement, à l'opération en relayant la promotion, de son coté, sur le territoire africain !

http://www.mboablog.com/

Mille Merci Anaîse !!!

Présentation du livre

La 2ème édition de l'indispensable livre « les Clés du Marketing » vient de sortir.

Ce livre est un condensé de connaissances indispensables sur le marketing.

Que vous soyez étudiant en première année ou en 5ème année (Master), vous y trouverez tout ce que vous devez savoir en marketing pour faire vos études et réussir votre entrée dans la vie professionnelle.

Ce livre est un ouvrage essentiel pour tous les étudiants en cursus marketing (de 1ère à 5ème année).

Il constitue, à la fois, un manuel de base global et une synthèse pour les révisions.

La progression logique des connaissances permet une consultation « thématique » ou « à la carte ».

Ce livre couvre l'intégralité des « Concepts Clés du Marketing » : les études de marché, le marketing opérationnel, stratégique, international, spécifique, le marketing management...et les nouvelles tendances marketing.

Sans parler des bandes dessinées qui actualisent les concepts de façon ludique.

Les plus du livre

L'ouvrage est présenté sous forme de fiches, très structurées et facilement accessibles, pour faciliter la compréhension.

Des fiches méthodologiques présentent la démarche à suivre pour mettre en pratique les techniques propres au marketing.

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Le commerce ubiquitaire : vers un marketing de la digitalisation

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Mon nouvel article sur marketing-étudiant, traite du Commerce Ubiquittaire et de son impact sur le marketing

http://www.marketing-etudiant.fr/actualites/marketing-ubiquitaire-digitalisation.php

Article 1 : Vers un marketing de la digitalisation

I- Le commerce ubiquitaire ? Qu'est-ce que c'est ?

On connait le e-commerce (commerce via Internet), on connait le M-commerce (service via le mobile), voilà maintenant le U-commerce !

Grâce aux technologies de plus en plus performantes :

les technologies sans contact comme le Bluetooth ou le wi-fi : qui permettent d'établir une connexion avec l'appareil mobile sur une large portée,

la technologie sans contact NFC et le code 2D : qui permettent un échange de contenu..

Les marques multiplient les points de contacts avec les clients. Téléphones mobiles, affiches publicitaires, vitrines de magasins...toutes les connexions sont bonnes pour ne pas perdre le contact avec le client. Via un téléphone mobile spécial, vous réservez votre place de cinéma après avoir consulté le programme, vous êtes guidés en magasin vers les articles que vous avez sélectionnés auparavant sur Internet, vous visualisez les offres promotionnelles des commerçants du coin, vous réglez vos achats ou télécharger la musique d'un chanteur apparaissant sur une affiche de spectacle...

De la science fiction ? Pas du tout. Cette nouvelle approche, déjà bien développée au Japon, se nomme « L’U-Retail » ou « commerce ubiquitaire » ou encore « intelligence ambiante ».

« L’U-Retail » ou « commerce ubiquitaire » est né de la convergence entre l’informatique du web3.0. et du tagging (géotagging, puces rfid…). Ces nouveaux services, basés sur les réseaux à distance Wi-Fi répondent aux nouveaux besoins du consommateur qui cherche à obtenir son achat le plus vite et facilement possible. Ils sont rendus possible grâce à l'alliance de la mobilité, des puces NFC, des tags (technologie RFID) et pourraient permettre de faire converger les supports et les services.

Le mobile devient l'objet-pivot autour duquel s'organise une nouvelle relation : proposer une continuité de services aux citoyens consommateurs.

Le U-shopping, c'est le commerce « anywhere, anythime, any Device » autrement dit « partout, en tous lieux et à tous moments ».

II- Le principe du commerce ubiquitaire

Le commerce électronique permet des achats plus rapides, à longue distance et limite les achats d'impulsion. Le commerce ubiquitaire permet « l'ubiquité » avec le chaland c'est à dire qu'il donne aux commerçants la capacité totalement nouvelle d'établir en tous lieux une relation avec les clients et d'interagir avec le client par tous les canaux de communication. Avec le commerce ubiquitaire, le chaland ne va plus « à la pêche » aux articles dont il a besoin mais il cherche à les obtenir, au plus vite. Mieux, le temps passé pour rechercher les biens est réduit à son strict minimum : celui de se contenter de les commander ! Et cela va même plus loin. Avec le commerce ubiquitaire, c'est un peu comme si on surveillait vos besoins et que l'on y répondait...sans que vous ayez besoin d'intervenir...

En quelque sorte, le commerce ubiquitaire révolutionne la vision du commerce classique au niveau de la décision d'achat : celle que l'on vous apprend en marketing et qui porte le nom de CtoC, de CtoB, ou encore de BtoB...

Avec le CtoC : la décision d'achat est faite par l'acheteur pour des produits fabriqués et vendus par d'autres.

Avec le CtoB : la décision d'achat revient toujours à l'acheteur mais les produits sont fabriqués et vendus par des personnes différentes.

Avec le UtoB ou « commerce ubiquitaire » : les produits sont fabriqués et vendus par des personnes différentes mais la décision d'achat elle-même est prise par un autre.

Ce qui revient à dire que les biens, qui sont utilisés de façon traditionnelle dans le quotidien de l'acte d'achat d'un individu, reste toujours disponible « ubiquitairement » c'est à dire que l'acheteur réalise son achat sans s'en rendre compte !

La révolution est bien là : le client reste en contact, en permanence, avec le commerçant et celui-ci doit être capable de lui répondre en temps réel !

III- Comment fonctionne le commerce ubiquitaire ?

Le commerce ubiquitaire fonctionne par le biais de la communication inter-objets, encore balbutiante en Europe. Il s'agit d'établir un dialogue entre des objets courants du quotidien et l'Homme. Autrement dit, le U-Retails exploite la capacité des objets du quotidien à communiquer de l'information.

Les réseaux mobiles combinés aux technologies NFC (que sont les puces sans contact) ou RFID (Radio Fréquency Identification) permettent déjà un certain nombre d'applications dans l'industrie (la logistique par exemple) ou dans le grand public : par exemple l'utilisation du mobile comme moyen de paiement ou de transport.

Les fonctionnalités de l'U-Retails sont multiples : elles vont du flashage des codes barres, à la géolocalisation, avec laquelle les perspectives d'utilisations peuvent se décliner à l'infini ! Les téléphones mobiles et les assistants personnels (PDA) sont les nouveaux pivots de la relation client.

IV- Les objectifs sociaux du commerce ubiquitaire

Ils sont de l'ordre de trois, d'après le PICOM :

prendre en compte de nouveaux comportements liés à l'intelligence ambiante

faciliter l'accès nomade et instantané lié à l'information appropriée

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Une de mes interviews sur la Glocalisation pour le mémoire d'une étudiante en Dees Communication

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Interview sur les effets de la Glocalisation sur la Communication

Que pensez-vous de la Glocalisation en matière de Communication? (penser la communication de façon global et international et agir localement de manière adaptée et différenciée)

La glocalisation est un compromis entre le local et le global qui consiste à avoir une stratégie globale et à la mettre en œuvre en l’adaptant aux conditions locales. C'est mixer les variables stratégiques globales et locales, comme le fait la marque Honda, par exemple. Une des décisions à laquelle l’entreprise est confrontée est l’adaptation aux marchés. L’entreprise doit-elle adopter une stratégie locale ou globale ? L’internationalisation des marchés, la multiplication des échanges économiques, culturels et touristiques amènent de plus en plus les entreprises sur d’autres marchés que le marché national. Face à la diversité des cultures et des consommateurs, l’entreprise doit réfléchir sur ses plans d’actions commerciales, sur ses techniques de vente et, plus globalement, sur son marketing et sa communication.

Penser la communication de façon global et international et agir localement de manière adaptée et différenciée, c'est tout le principe du développement durable, selon la célèbre formule de René Dubos : « Penser global et agir local ». C'est une tendance d'actualité en accord avec les préoccupations écologiques actuelles dans les sociétés mondiales.

Dans toutes actions de communication, il faut tenir compte du fait que les comportements s’internationalisent et l'on assiste à une homogénéisation de leurs comportements sur l’ensemble des pays ou sur certains groupes de pays. On voit également émerger de nouveaux segments de consommateurs regroupant des créneaux nationaux peu importants mais tous identiques au niveau international. Les échanges économiques, touristiques et culturels se sont développés. L’importance de ces échanges entre pays entraîne une banalisation des comportements. Les déplacements entraînent un apprentissage à d’autres comportements, d’autres attitudes, d’autres produits, d’autres consommations ou modes de consommation. cette multiplicité des échanges banalise les particularités locales et uniformise les situations nationales.

Glocaliser sa communication permet à une marque de s'adapter aux différents niveaux de la culture du pays concerné, de la culture locale à la culture universelle. Suivant le niveau culturel inclus dans le message, ce dernier pourra ou non être exporté, donner ou non lieu à un message « universel ».

L’une des conséquences des cultures communes à plusieurs pays permet d’envisager la possibilité d’une segmentation transnationale. Certaines entreprise intègrent constatent cette segmentation transnationale dans leur marketing : par exemple le marché de stylo haut de gamme se segmente en Europe en fonction du caractère moderne ou conservateur du consommateur et non pas en fonction de son origine géographique.

Glocaliser son marketing ou sa communication est une réponse à la fidélisation des voyageurs et touristes : elle permet d’éviter tout risque de confusion. Le touriste reconnaît une marque qu'il connait et apprécie (ou pas dans son pays d'origine). En effet, il ne faut pas que la disparité des campagnes entraîne des problèmes de perception des positionnements par certains distributeurs ou consommateurs amenés à se déplacer pour leur travail ou leur loisir.

Pensez-vous que cela est réalisable ?

Bien sûr que c'est réalisable ! Il suffit de mettre en place des stratégies internationales tout en tenant compte des spécificités locales. Les produits actuels répondent un ensemble de besoins commun à l’ensemble des êtres humains : être en bonne santé, se nourrir, se vêtir…D’autres besoins - qui correspondent à certains types de produits nouveaux - sont universels car ils sont déconnectés de l’histoire culturelle des différents pays. Ce sont des produits nouveaux fondés sur une technologie moderne comme l'I Phone, l'I Pad, le note book, le net book…. Ces produits représentent un plus objectif dans le monde entier au même moment. Ces produits sont proposés dans tous les pays au même instant avec le même argumentaire, leur image ne peut être influencée par des campagnes locales. Ajouté à cela, l’attirance des consommateurs pour les prix bas qui impose à l'entreprise d'opter pour des productions mondiales identiques.

La glocalisation permet d'avoir une cohérence parfaite avec chaque marché national.

Opter pour la glocalisation de la communication peut permettre, à l'entreprise, dans certaines conditions, d'une part, de faire des économies d’échelles - principalement au niveau de la politique de produit, les coûts d’adaptation des produits pays par pays étant élevés - et de part l'augmentation des ventes qu'elle génère. D'autre part, de réduire les coûts de production, en raison d’une main d’œuvre meilleure marché, d’une proximité des ressources naturelles, d’avantages fiscaux, financiers ou d’équipement…Et enfin, de trouver des marchés extérieurs lorsque les marchés nationaux sont limités et que la croissance de la production et de l’entreprise rend nécessaire ce type de stratégie. Ce qui assuree l’indépendance ou la survie de l’entreprise : ainsi, les risques sont répartis entre différents pays et cela réduit les risques d’incertitude

Par ailleurs, la synergie entre marchés permet de maximiser l’impact des stratégies marketing. Ce qui améliore la démarche marketing et de communication en se rapprochant des marchés ou en adaptant ses produits.

L'entreprise actuelle, d'autant plus si elle est un groupe, doit faire face à la mondialisation : en maintenant une situation de force ou en raison du prestige.

En fin de compte, la glocalisation peut être synonyme de gain de temps.

Quelles sont les difficultés que cela représente?

Tout d'abord, il existe des contraintes législatives, des différences juridiques importantes d’un pays à l’autre. Par exemple, il faut tenir compte de la législation en terme de publicité. Certains produits totalement interdits de publicité. Pour d'autres la publicité est autorisée mais fortement réglementée (au niveau des médias utilisés ou au niveau des messages (mentions obligatoire par exemple)).

En outre, le produit n’est pas forcément dans la même phase du cycle de vie d’un pays à l’autre.

Ensuite, il faut veiller à ne pas manquer d’adaptater la stratégie à un marché : ce risque peut se traduire par un produit ne correspondant pas aux attentes des consommateurs, par un packaging ou une promotion inadéquate, par un prix mal étudié…Ce qui entraine pour conséquence direct le manque de sécurité des stratégies glocalisées.

Enfin, il faut tenir compte de l’influence de la culture locale sur le comportement et les réactions des consommateurs ainsi que des spécificités des marchés locaux (principalement en terme de distribution et de concurrence) et de l’importance de l‘image des produits dans le processus d’achat au détriment du prix (même s’il est le plus bas du marché). La connaissance de l’environnement est essentielle dans ce type de stratégie. Il existe des différences socioculturelles entre pays. Méconnaître l’environnement socioculturel d’un marché ciblé est source d’erreur. Il convient d’en appréhender l’essentiel principalement en relation avec le produit concerné et la clientèle ciblée. Les coutumes nationales, par exemple, qui sont une part importante de la culture locale. Connaître l’environnement culturel d’un marché c’est, en quelque sorte, faire le catalogue des particularités, des désirs, des attentes, des comportements des consommateurs des différents pays. Par exemple, les Hollandais sont très sensibles aux argumentations techniques, à l’explication de la qualité des produits et aux services proposés. Les Allemands eux sont demandeurs d’informations. Le consommateur Italien ignore l’origine nationale des produits.

Toutes ces informations sont intéressantes pour la construction de messages publicitaires et le manquement à l’un de ces comportements ou à l’ une de ces coutumes implique l’échec immédiat de la campagne de publicité. Par exemple, la création d’une campagne pour un marché spécifique implique : un respect de la législation, de la déontologie et des règlements nationaux sans risque d’erreurs ; une exploitation optimale de la situation médiatique locale ; de langages des signes et des référents parfaitement compris par la cible ; une réponse en adéquation avec les attentes des consommateurs locaux ; une utilisation des phénomènes culturels et artistiques locaux dans la création et le média-planning ; une écoute des organisations locales de consommateurs et de leur préoccupation et de leur orientation particulière ; l’utilisation d’un style publicitaire national (humour en Angleterre, informatif en Allemagne..) ; le recours à des vedettes locales (acteurs chanteurs dans les messages…)

Quelles sont les expériences de réussite dans cette approche?

« Glocaliser » sa communication permet de tenir compte des spécificités locales. Par exemple, dans les années 60, Esso a un slogan : « Put a tiger in your tank » (qui signifie littérallement « mettez un tigre dans votre réservoir »). En France ce slogan est devenu : « mettez un tigre dans votre moteur ».

D'autres marques comme Coca Cola ou Mars, pour des raisons d'image mondiale s’orientent vers des marques mondiales et des images uniformes quel que soit le pays considéré. Cette stratégie, comme celle de Beneton par exemple, permet une grande efficacité commerciale puisque l’expérience de chaque pays contribue à l’amélioration des plans marketing créant une synergie entre tous les marchés-cibles.

Que conseillez-vous aux Entreprises pour Glocaliser leur Communication?

Toute entreprise peut glocaliser sa communication. Cependant, il faut noter que la culture spécifique de l’entreprise, le type et l’origine du personnel, l’organisation interne mise en place, l’influence des filiales sur le siège social…ont des influences sur le choix relatif à ce niveau.

On peut classer en quatre groupes les types de culture d’entreprise à l’international :

L’entreprise dite ethnocentrique : qui adopte une attitude fortement liée au contexte national d’origine, aux habitudes de pensée, aux mentalités et préférences nationales du pays d’origine. Elle optera pour la standardisation du marketing considérant qu’une stratégie efficace sur le marché d’origine n’a pas de raison de ne pas l’être ailleurs. La stratégie marketing est alors exportée avec des adaptations les plus faibles possibles et en général provoquées par les seules contraintes juridiques et réglementaires.

L’entreprise polycentrique : qui intègre des hommes suivant la mentalité nationale : l’autonomie des filiales est généralement grande en particulier au niveau du marketing. Ce type d’entreprise se porte tout naturellement sur l’adaptation pays par pays. Aucune économie d’échelle ne peut être envisagé dan ce genre de structure qui génère en principe une grande motivation de chaque équipe national dont le rôle d’acteur se double d’un rôle de décision.

L’entreprise régiocentrique ou géocentrique : qui adopte une vision à l’échelle universelle (région pour la première, monde pour la seconde) et transcende les barrières constituées par les mentalités nationales, les habitudes locales et les cultures locales. La standardisation répond à l’attente de ce type d’entreprise (standardisation au niveau des régions pour l’entreprise regiocentrique au niveau mondial pour l’entreprise géocentrique). Pour ce type d’entreprise, le monde est un marché dont les frontières politiques ne représentent rien de pertinent d’un point de vue marketing.

Ajoutons que les entreprise européennes standardisent moins leur marketing ou leur communication que les entreprises américaines ou japonaises.

Le conseil que je donnerai à une entreprise qui veut glocaliser sa communicaiton est de se poser les questions suivantes : ses produits sont-ils à forte image ou indifférenciés ; les habitudes de consommation sont-ils les mêmes ; l'entreprise souhaite-t-elle faire des économies d’échelles ; souhaite-t-elle mieux planifier, contrôler ; cherche-t-elle à valoriser ses grandes marques ; le produit a-t-il de fortes résonances culturelles ; la réglementation est-elle spécifique...etc.

La politique du produit à l'international passe souvent par une adaptation technique rendue obligatoire du fait des systèmes normatifs ou réglementaires des pays d’accueil (chaque pays possèdant son propre système voire même plusieurs) et commerciale du produit rendue nécessaire par le résultat des études menées sur le marché extérieur visé (celle-ci concerne aussi bien la dénomination commerciale que l’étiquetage, l’emballage ou le design). Le produit doit s’adapter aux contraintes culturelles, techniques et commerciales du pays visé.

Glocaliser sa communication correspond au principe de base du marketing qui impose de créer une réponse appropriée pour chaque cible spécifique. L’absence de synergie entre marchés due à la disparité des campagnes empêche toute complémentarité entre les actions lancées sur des pays même voisins d’un point de vue géographique.

Propos recueilies par Noémie Moretti, Dees Communication

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Le commerce ubiquitaire : une opportunité pour l'e-commerce

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Mon dernier article sur le Journal du Net traite du "Commerce ubiquitaire" encore appelé "U-Commerce".

Lire l'article : http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/46190/le-commerce-ubiquitaire---une-opportunite-pour-le-e-commerce.shtml

Le U Commerce ou Commerce Ubiquitaire

La technologie "sans contact" permet l'essor de nouvelles approches qui rendent possible une nouvelle relation client en exploitant la capacité des objets du quotidien à communiquer de l'information....

Cette nouvelle approche - déjà bien développée au Japon - se nomme "L'U-commerce" ou "Commerce Ubiquitaire".

Elle est née de la convergence entre l'informatique du web3.0. et du tagging (géotagging, puces rfid...).

Le U-Commerce, c'est le commerce "anywhere, anythime, any device" autrement dit "partout, en tous lieux et à tous moments"......Lire la suite en cliquant sur le lien.

Toutes mes tribunes sur le JDN :

http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/3497/sophie_richard-lanneyrie/

A bientôt pour une nouvelle tribune !

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Mon interview sur l'e-marketing dans ComNews Avril 2010

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Interview sur l'E-MARKETING

1. Quel peut être la place du E-Marketing dans un environnement où Internet est en pleine expansion ?

Le e-marketing nait de l'avènement d'Internet. On peut supposer que la place du e-marketing dans un environnement où Internet est en pleine expansion sera la même que celle occupée par le e-marketing lors de l'essor d'Internet dans d'autres pays où celui-ci est plus développé. Il sera nécessaire d'investir dans les TICs en menant une véritable stratégie afin d'arriver à atteindre le même niveau que les autres pays. Le véritable essor du e-marketing est, en effet, lié au développement des TICs. Celles-ci, une fois développées, entraineront l'engouement du grand public, lequel influera, à son tour, positivement sur le e-marketing et sur sa place dans la société concernée. Etre présente sur Internet est un enjeu majeur pour une entreprise. Cela dit, les pays où Internet n'en est qu'à son balbutiement ont un avantage de taille sur les autres : ils sont les observateurs de ce qui se fait dans les autres pays. C'est à dire qu'ils peuvent étudier ce qui est bien et ce qui doit être amélioré avant de prendre le train en marche ! Ils pourront ainsi, dès que les TICs leur en donneront la possibilité, rattrapper leur retard en optimisant sur la qualité des stratégies de e-marketing. Ce « retard » est donc en fait un atout dont il faut savoir se servir à bon escient.

2. Comment les départements Marketing des entreprises doivent-ils intégrer le E-Marketing dans leur structuration ?

Le « e-marketing » s'est imposé, en quelques années, comme une technique à part entière. Il s'intègre au stratégie des entreprises au même titre que le « mobile marketing » ou le « social networking ». Une présence sur le web assure une vitrine à une entreprise ce qui augmente sa visibilité. Le e-marketing peut s'imposer de différentes façons. La forme la plus courante est le site Internet qui permet à l'entreprise de présenter ses produits et services aux internautes tout en véhiculant son image et en augmentant ses ventes. Le but d'une stratégie de e-marketing est de créer le « contact » avec le client et de favoriser cette « relation » nécessaire pour optimiser la communication. L'échange peut se faire via les forums, les « foires aux questions », voire par « l'e-sourcing » qui permet à une entreprise d'entrer en contact avec ses fournisseurs. L'e-marketing permet, également, à l'entreprise d'accroitre sa zone de chalandise, dans la mesure où le net n'a pas de limite géographique, seule peut être limitée la zone de livraison ou de distribution de l'entreprise.

3. Que faut-il faire pour renforcer les capacités des ressources humaines formées au Marketing classique ?

Même dans les pays très avancés en termes de technologies multmédias, il existe un retard au niveau des formations et des connaissances en e-marketing. Trop souvent, les enseignements se cantonnent encore à des formations « classiques » sans envisager la nécessaire adaptation de l'apprenant aux TICs qui feront parties de son univers professionnel futur. Certaines écoles d'enseignement supérieur ont heureusement compris l'importance d'intégrer le e-marketing à leurs formations et proposent ainsi des compléments basées sur les TICs. Elle permettent à leurs étudiants de se former au marketing de demain et d'avoir donc une avance certaine sur le marché du travail.

L'une de ces écoles, « ENACO Excellence » (http://www.enaco-excellence.fr/), créé par Madame Hélène LEJEUNE PDG/CEO du Groupe ENACO, est dédié au e-commerce et propose une option unique en France. Les nouvelles technologies sont au cœur des formations d'ENACO Excellence.

L'école inclut, dans les cursus proposés, une formation au e-commerce, option obligatoire tout au long de la formation. Grâce à l'option e-commerce, les étudiants ont l'opportunité de se former tout au long de leurs études aux web-marketing, web-merchandising, référencement, réalisation de page web,... au contact de professionnels du secteur.

Les spécificités de cet enseignement offrent ainsi une vue d'ensemble sur les éléments fondamentaux de réussite d'un site de e-commerce, une meilleure appréhension du commerce de demain, une plus-value par rapport aux formations traditionnelles, la maîtrise des différentes facettes d'un secteur d'activité en plein essor, la mise en relation avec des spécialistes et chefs d'entreprise, des compétences rares et recherchées par votre future entreprise.

Il est évident que des exemples précurseurs et novateurs comme celui-ci seront suivis dans les années à venir. Mais il serait bénéfique de faire entrer les TICs dès le début de la formation. Certains établissements « pilotes » ont expérimenté la tablette tactile à la place du tableau noir ou bien offre un ordinateur à leurs écoliers que ceux-ci utilisent dans leurs cours. Une telle appropriation, encore trop rare, permet de s'initier, très tôt, au TICs et d'ouvrir l'esprit des futurs étudiants et des professionnels de demain ce qui fera avancer les connaissances et la création à ce niveau.

4. Quelle est l'efficacité du E-Marketing dans l'univers du Marketing moderne ?

Le e-marketing permet au marketing d'être plus « relationnel » dans le sens d'une approche « one to one ». Grâce au lien privilégié créé avec l'internaute par le biais de son site, une entreprise peut personnaliser sa relation avec le client en identifiant ses attentes et ses besoins et en adaptant l'offre et le conseil par la connaissance intelligente du client. Ainsi, l'e-mailing ou la newsletter – qui fonctionne dans la logique d'une stratégie « push » - ont été créé pour constituer des relais de communication. Ils permettent de segmenter les clients en fonction de leur comportement d'achat, de leur critères socio-démographiques, de leur centres d'intérêts...Cela renforce l'efficacité des campagnes et permet une proximité et une connaissance avec le client qui est plus difficile au niveau du marketing classique, à part par le biais de la carte de fidélité. Mais elle-ci est mise à jour avec un certain retard alors que le e-marketing permet une mise à jour régulière des données du client par un simple clic. Par ailleurs, ce type de communication permet d'amplifier l'effet viral et le buzz ce qui démultiplie les contacts avec les clients ou les prospects de la marque. L'efficacité du e-marketing peut être mesuré par le biais de différents indicateurs : comme les indices de fréquentation, le « trigger marketing » ou les logiciels « e-crm » qui permettent de collecter les informations et de les exploiter « au fil de l'eau » c'est à dire automatiquement.

5. Comment mettre sur pied une stratégie Marketing multicanal et la rendre une synergie gagnante?

Il n'y a pas de recettes miracles pour mettre sur pied une stratégie gagnante ! Sinon toutes les entreprises l'auraient utilisé depuis longtemps...Mais il y a, par contre, des règles à respecter. En effet, le e-marketing fait naître de nouvelles règles au niveau du mix marketing en imposant une nécessaire cohérence entre les actions de communication on-line et off-line. Internet doit être penser comme un outil nécessaire mais pas comme un moyen de plus qui n'apporte rien à l'entreprise. Le choix du canal Internet doit être cohérent avec les axes stratégiques de l'entreprise et s'intégrer dans son plan de marchéage (les fameux « 4P »). La stratégie de e-marketing y ajoute un 5ème « P » : celui de participation, l'implication de l'internaute-consommateur'acteur étant le mode privilégié d'utilisation de ce média. Le e-marketing joue maintenant un rôle essentiel dans les stratégies marketing des entreprises. Le perfectionnement des outils de gestion du client, associé à la création de formats de communication innovants pousseront toujours plus loin les ressort du e-marketing.

A chacun d'être créatif et d'inventer de nouvelles stratégies toujours plus performantes !

La réussite d'une entreprise passe surtout par l'innovation. Si celle-ci doit nécessairement exister au niveau des produits et des services proposés par l'entreprise si celle-ci veut être performante, elle doit également faire preuve d'innovation et inventer des stratégies de e-marketing toujours plus créatives !

Propos recueilis par Idriss Lissom, Chef d'Edition Com.News (une sorte de CB News à la camerounaise) : http://www.comnewscm.com/

Par l'intermédiaire de Anaise TCHIENDA, Sales & Marketing Manager OPEN SOLUTIONS : Voir le blog : http://www.mboablog.com/

Anaise ma gentilment confié que "Depuis 3 ans, je suis à Open Solutions et j'essaye tant bien que mal de proposer des solutions de communication online aux grosses entreprises car pour l'instant ce sont elles qui sont receptives et qui ont un budget pour intégrer Internet dans leur politique. Je rêve du jour où le "vrai" haut débit à moindre coût et le commerce en ligne seront effectifs au Cameroun car ça sera une vraie révolution dans les habitudes des consommateurs et les entreprises pourront enfin intégrer les solutions de e-commerce et de e-marketing qui pour l'instant sont encore balayé du revers de la main par la majorité !" Anaise Tchienda

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Après la génération X, puis la génération Y, voilà la génération G !

Publié le

Suite à la publication de mon article "La Communication par le jeu, Article 6 ou Comment le serious game devient le "must" de la formation ?" publié sur Marketing-Etudiant :

http://www.marketing-etudiant.fr/actualites/communication-serious-game-formation.php

Je voulais préciser ce que sont les générations X, Y et G.

Génération X

L’expression « Génération X », popularisée par le romancier canadien Douglas Coupland avec son livre « Generation X : tales for an accelerated culture », sorti en 1991, décrit l’angoisse existentielle d’une génération, et notamment son désenchantement face au monde du travail.

- Les personnes nées après le Baby Boom, schématiquement entre le milieu des années 1960 et la fin des années 1970.

- À la différence des baby boomers, cette génération a grandi avec les crises économiques.

Génération Y

D’autres termes désignent cette génération : « enfants du millénaire », « net génération » ou « digital natives ». Leurs parents sont souvent des baby boomers.

- Les personnes nées après la génération X (d’où son nom), schématiquement entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1990.

- Cette génération a grandi à l’ère de l’informatique, du téléphone mobile et d’internet.

Génération G

D'après l'institut Trendwatching, une nouvelle génération serait en train d’émerger : la génération G. « G pour générosité ».

La période précédente était marqué par la génération « Greed » (la cupidité, l’avidité).

L’apparition de la génération G marquerait la fin de l’individualisme forcené, du « Me, myself and I ».

La générosité « G » comme élément de statut social

À l’inverse de la génération X (les personnes nées dans les années 60 et 70) et de la génération Y (née essentiellement dans les années 80), la génération G ne se définit pas selon des critères démographiques ou sociologiques. Ce sont tous les individus, consommateurs et citoyens, pour qui la générosité, l’échange, l’attention portée aux autres, deviennent des éléments de satisfaction personnelle.

Cette génération ne cherche pas son statut social dans la consommation, mais dans un comportement responsable, citoyen, tourné vers les autres, citoyen. Ce besoin d’être reconnu pour ce que l’on est et ce que l’on fait n’est pas nouveau. Il revient et s’installe en force sous les effets de la « culture web » et des habitudes prises sur Internet : participation, collaboration, échange, contribution à une communauté, etc. Sans oublier la gratuité.

A bientôt pour d'autres articles et d'autres billet !

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Les nouvelles relations producteur-distributeur : l'implantation du trade marketing

Publié le

Pendant longtemps, l‘apparition des grandes surfaces et la concentration de la distribution avec les centrales d‘achat a modifié le rapport de force entre les producteurs et les distributeurs : ces derniers ont créé des centrales d’achat et ont exigé et obtenu des producteurs des conditions particulièrement avantageuses.

Tout cela a créé une situation conflictuelle qui était le résultat d’un déséquilibre dû à une position de force du distributeur (qui dispose d’une puissante centrale d’achat) et à celle du producteur (lorsque les marques de ses produits jouissent d’une grande notoriété).

A cela vient s’ajouter, des phénomènes de concentration de la distribution et d’érosion des marques au profit des hard discounters (entreprises intégrées de commerce cherchant à offrir les prix les plus bas en rationalisant par tous les moyens les méthodes de distribution), ainsi que l’internationalisation de quelques enseignes.

Pourtant, les deux protagonistes ont un objectif commun qui est de satisfaire le consommateur. il y a donc interdépendance entre les intérêts des producteurs et ceux des distributeurs : les ventes des industriels dépendent largement de la qualité de leur référencement par la grande distribution, et les enseignes de leur côté, ont besoin des marques pour offrir un choix suffisant aux consommateurs.

Il était donc nécessaire de reconsidérer les relations entre producteurs et distributeurs d’autant plus que les politiques commerciales et marketing des enseignes entraînent le développement de propres marques MDD des distributeurs. A cela s’ajoute l’évolution des habitudes et du comportement du consommateur, plus mûr, de plus en plus infidèle aux marques mais également aux enseignes.

Comme les négociations devenaient de plus en plus conflictuelles, une alternative s’est développée dans les années 90 : le trade-marketing. Les producteurs et les distributeurs ont décidé de s’associer pour mettre en place une politique de partenariat pour mettre un terme au conflit issu des négociations.

L’objectif de cette démarche est d’intégrer, dans la stratégie de marque (point de vue du fabricant), la stratégie de l’enseigne (point de vue du distributeur). Il s’agit de réduire les ruptures de stocks, de mieux se coordonner sur la logistique, de s’échanger des informations facilitant la mesure d’impact des promotions par exemple.

Avec le trade-marketing, les relations conflictuelles cèdent la place à des relations de coopération et de partenariat et reposent sur la recherche de domaines dans lesquels intérêts des producteurs et des distributeurs sont convergents et non antagonistes.

Le trade-marketing s’assigne comme objectif de l’optimisation des relations entre les fabricants et les grandes enseignes de la distribution en intégrant dans la stratégie de marque (point de vue du fabricant), la stratégie de l’enseigne (point de vue du distributeur).

Traditionnellement, les relations entre producteurs et distributeurs reposaient uniquement sur le référencement, les conditions d’achat, les prix, les quantités…Avec le trade-marketing, on cherche à réduire les ruptures de stocks, à mieux coordonner la logistique, à s’échanger des informations informatisées facilitant la mesure d’impact des promotions par exemple.

Sous l’appellation « trade-marketing », la collaboration entre le fabricant et le distributeur peut concerner :

■La logistique : organisation en JAT (« Juste à temps » ou « flux tendus »), diminution des volumes transportés et des aires de stockages

L’informatique : développement de systèmes d’échanges de données informatisées (EDI)

Le produit : définition d’une offre adaptée à l’enseigne et au point de vente (références et formules spécifiques), exclusivité lors du lancement d’un nouveau produit, fabrication de produits pour les MDD (Marques de distributeurs)

La promotion : opérations communes de promotions lors d’une manifestation commerciale (dépliants incluant des publicités pour les produits de l’industriel)

Les études : communication réciproque d’information sur les marchés, conseil marketing pour exploiter les sources fournies par le point de vente

Les distributeurs, de leur coté, montrent également leur volonté de maîtriser les données et d’exploiter les informations (mises en place des panels) : les enseignes essayent de maximiser le confort d’achat et la clarté de l’offre (notamment au moyen de PLV pour une augmentation de l’achat impulsif).

Parallèlement à cette mutation au sein de la grande distribution, les producteurs revoient leur politique de distribution. Ils veulent donc concevoir une autre manière dans la relation qui les lie aux distributeurs : la première disposition concerne la force de vente. Le producteur considère que sa force de vente n’est plus uniquement un moyen de vendre le produit (« bourrage ») mais elle devient surtout un vecteur de conseils dirigés en compétences. Il embauche donc des cadres spécialisés dans le merchandising, dans le category-management et dans l’informatique.

Avec l'essor du trade-marketing, c'est tout l'univers de la distribution qui se trouve modifié.

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Le benchemarking : un outil précieux pour le management

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Dans un contexte de compétitivité accrue, de changements technologiques rapides, il devient essentiel d'identifier les entreprises les plus performantes dans un domaine précis, d'aller étudier leur process pour s'en inspirer et l'adapter, ensuite, en fonction de ses propres contraintes.

Définition du benchemarking

Telle est la vocation du benchemarking dont le but est de s'évaluer entre filiales ou de se comparer aux meilleurs mondiaux pour s'améliorer. Il permet de réduire les risques d'erreurs et de gagner du temps.

Intégration du benchemarking dans l'entreprise...

De nos jours, les entreprises ne peuvent pas vivre et agir indépendamment de ce que font les autres entreprises. Lorsqu'elles initialisent un projet, une démarche de management ou d'organisation dans un secteur, il est indispensable qu'elle sache ce qui se passe ailleurs et comment d'autres ont appréhendé le problème auparavant.

...Et au management

Le benchemarking est considéré comme un accélérateur de changement et comme un facteur qui fait désormais partie de la stratégie des grands groupes. Il permet de passer à un mode précis de management ou l'important est dans l'exécution. Un manager doit s'ouvrir sur l'extérieur et ne pas rester concentrer sur ses problèmes internes. L'important est de s'inscrire dans une culture de progrès en se comparant, en permanence, aux meilleurs du marché.

Atout du benchemarking en interne et en externe

En interne, le benchemarking permet une émulation, une stimulation permanente. En externe, il donne le moyen à l'entreprise de rester très réactive surtout dans un secteur où le changement est continuel. Etudier l'organisation des autres représente un excellente formation. C'est un moyen mis en oeuvre pour renforcer et optimiser les phases de créativité d'un projet.

Comme on le voit, pour les entreprise, le benchemarking est devenu un indicateur précieux !

En complément de cette article, relisez mon billet « Qu'est-ce que le benchemarking ? » publié sur ce blog

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Les tactiques de la distribution pour augmenter votre panier d'achat

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Dans une grande surface, rien n'est laissé au hasard. Eclairage, musique, largeur des allées, taille des chariots...Tout est calculé pour attirer le client, le pousser à l'achat et l'inciter à dépenser plus.

Un peu d'histoire...

Il s'en est passé du temps depuis la création du premier livre service en juin 1963 : un supermarché Carrefour venait de naître sur 2500m² ! Une « curiosité » qu'une clientèle nombreuse venait visiter pour voir, de ses propres yeux, ce que l'on n'hésitait pas à appeler à l'époque « la cathédrale de la consommation » qui connu, tout de suite un succès foudroyant !

L' "illusion" du début a laissé place à la science

Quarante sept ans plus tard, le grand-père a fait des petits...Et la magie du début a fait place à la rigueur de l'étude des consommateurs et de leur comportement d'achat, inspirées des Etats-Unis, pour donner envie d'acheter.

Naissance du merchandising

C'est ce qu'on appelle le « merchandising » qui consiste à épier les comportements du consommateurs pour mieux l'influencer. Une fois ses courses de base faites, le trajet du consommateur est jalloné de multiples tentations qui rivalisent d'ingenuité dans leur présentation. Combien de fois ne vous est-il pas arrivé d'aller faire vos courses avec une liste précise et de revenir avec un caddy gonflé à bloc parce que vous vous êtes laissé tenté par des promotions ou autres articles mise en avant ? C'est ce que l'on appelle, en terme marketing, les « achats d'impulsions » et dans cet art, les grandes surfaces excellent ! Les mouvements, les hésitations du consommateur en situation d'achat sont étudiés à la loupe. Avec des stratagèmes dignes des plus grands magiciens, cet espace gigantesque, est étudié au centimètre prêt pour solliciter toujours plus le client.

Un merchandising étudié pour vous faire « craquer » !

Et tout commence dès votre entrée dans le magasin : les produits présents à cet endroit sont savamment étudiés. L'attente au caisse est utilisée pour tenter les enfants : sur des présentoirs, les bonbons sont placés à portée de leurs petites mains gourmandes... Les proportions des caddies sont savamment calculées : leur volume varrient selon la surface du magasin (souvent autour de 200l) et certains clients ne peuvent pas en atteindre le fond ! Important la taille du caddie car c'est l'unité de mesure du consommateur qui se fie à son degré de remplissage...Et plus il est grand, plus le clien est tenté de le remplir ! Les produits de base sont situés au fond du magasin pour obliger le client à le traverser en entier ! Les têtes de gondoles, situés à l'entrée des rayons permettent de mettre des produits « en avant ». Souvent couplées avec une opération promotionnelle, elles peuvent tripler les ventes des produits exposés. L'éclairage sophistiqué est étudié pour mettre en valeur les différentes parties du magasin. Les effets de lumière contribuant à stimuler les achats, l'éclairage est plein feu sur les têtes de gondoles, plus nuancé ailleurs. Dans le rayon, c'est la stratégie du linéaire qui règne. La disposition des produits n'est pas laissé au hasard. Visibilité, niveau d'exposition, tout est négociable ! La musique et l'odeur inspire vos « sens » et créé l'envie de l'achat. La musique décontracte et fait acheter plus tout en couvrant les bruits du magasin.

Et ca marche ! Même en étant vigilant, vous succomberez !

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Comment préparer le budget prévisionnel ?

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La préparation du budget prévisionnel est un enjeu de pouvoir au sein de l'entreprise. Les arbitrages en faveurs de tels ou tels postes permettent, chaque année, de déterminer les rapports de forces ou de mesurer l'importance qu'apporte la Direction à l'un ou l'autre de ses services...

S'inscrire dans une réflexion stratégique

Le budget doit avant tout refléter la stratégie de l'entreprise. Par exemple, il faudra privilégier la croissance du chiffre d'affaires si le but est de prendre des parts de marchés. Pour déterminer les grandes lignes, il faut bien analyser et comprendre la stratégie de la société et ce que souhaite la direction. Le budget est le fruit des informations recueillies dans les différents services. La concertation est d'autant plus indispensable si le financement prévoit des projets transversaux.

Présenter des comptes réalistes

Gonfler un poste de dépenses pour s'assurer une plus grande latitude d'action en cours d'année n'est pas rare et parfois jugé habile. Mais l'astuce doit être utilisée avec parcimonie si on veut préserver sa crédibilité. Le budget présenté doit être réaliste et ne pas prévoir des marges de manœuvre dans le seul but de réaliser ses objectifs. Il doit y avoir cohérence entre les hypothèses et la réalité du marché avec les moyens engagés.De même, il ne faut pas négliger les besoins en fond de roulement. Par exemple, un budget en augmentation implique un besoin de financement lui aussi en hausse. Certaines entreprises meurent d'avoir trop de client car elles n'ont pas prévu de financement adéquate...

Adapter le processus à la situation

Ce qui revient à dire qu'il ne faut pas forcément se baser sur les conclusions tirées des années précédentes et faire preuve de conservatisme. Reconduire presque en l'état un budget d'une année sur l'autre n'est pas forcément adapté si, par exemple, de nouveaux éléments apparaissent comme l'arrivée non anticipée d'un concurrent, la découverte d'une nouvelle technologie ou le besoin de rééquilibrer les ressources...Dans ce cas, il faut plutôt remettre les choses à plat.

Le BBZ (en anglais « Zéro Base Budgeting »)

Le BBZ est basée sur le principe que rien n'est jamais acquis. La réalisation du budget ne tient pas compte des expériences passées. La reconduction d'un budget d'une année sur l'autre est donc exclue par principe. On reprend tout à zéro ! Il s'agit d'opérer des choix stratégiques et de répartir autrement les ressources entre les services et non plus seulement de déterminer des dépenses et des recettes. Chaque dépense doit être justifiée. On découpe l'activité des services en centres de décisions. Les projets peuvent être alternatifs (il faudra choisir dans ce cas un projet parmi plusieurs) ou complémentaires (projets différents pouvant tous être mis en place). Les projets qui ne sont pas indispensables, peuvent être différés dans le temps afin de consacrer les ressources disponibles aux projets les plus rentables. La classification des projets peut être réalisée arbitrairement selon différentes critères : comparaison de la rentabilité des projets, utilisation de méthodes de scores...

Remettre en cause le budget

Selon leurs résultats, les entreprises reformulent leurs actions afin de maintenir la rentabilité affichée dans le budget. C'est la méthode de « prévision permanente », très pertinente dans un environnement en perpétuel changement. En cas de « reprévision », le manager doit soigner sa communication pour éviter les sanctions du marché voire de la bourse si l'entreprise est cotée.

Améliorer le contrôle de gestion

Parfois les entreprises doublent leur comptabilité d'un service de contrôle de gestion, réactif et capable de leur fournir des analyses pertinentes sur l'évolution des résultats. Le contrôleur de gestion doit donner l'alerte en cas de dérives des résultats par rapports aux objectifs. C'est une aide précieuse à la prise de décision et à la révision en cours d'année, des dépenses et recettes.

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