Sodome et Gomorrhe doivent être détruites. Telle est la décision qui remplit Abraham de tristesse. Son neveu, Lot habite Sodome et c’est un juste. Abraham cherche à comprendre pourquoi ces deux villes doivent disparaitre. Il apprend que ces deux villes sont en perdition : dans ces deux villes, les habitants font le mal, festoient, se vautrent dans la débauche, aiment sans amour. Pourtant Abraham pense que tous les habitants ne font pas le mal, seule une poignée le fait et il serait injuste que tous soient punis pour le mal fait que par quelques-uns. Il obtient alors que ces villes soient sauvées s’il y trouve cinquante justes.
Avant de juger et de condamner quelque chose ou quelqu’un, il est important de comprendre et de peser le pour et le contre.
Tels les grains de blé pourris qui gâtent l’ensemble de la récolte, certains hommes méchants et corrompus parviennent à en influencer d’autres et à les faire sortir du droit chemin en les incitant à les imiter et à les suivre.
Quoi qu’il arrive, il faut rester fidèle à soi-même, à ce que l’on est et à ce à quoi l’on croit.
Il ne faut pas se laisser berner par de belles paroles, vides de sens. Mais plutôt garder à l’esprit la droite ligne et suivre le chemin que l’on s’est tracé, sans déroger à la règle que l’on s’est fixée. Et rester loyal, toujours.
Telle est la réussite d’une vie belle, droite, bien remplie et heureuse.
"Illusion" vient du latin « illudere » qui signifie « se jouer de », au sens de tromper, abuser. Mais l’illusion n’est-elle qu’une erreur, commise de bonne foi (ce qui la différencie du mensonge) et susceptible d’être corrigée ? Ou bien l’illusion est-elle un travestissement de la réalité ?
Si l’illusion était une erreur, elle serait susceptible d’être corrigée. C’est le cas lorsque nous faisons une erreur de calcul. Une machine ou une vérification nous prouve notre erreur et nous corrigeons notre opération.
Or, l’illusion, elle, persiste à toute réfutation. C’est ce que Spinoza explique dans « l’Éthique » en prenant l’exemple du soleil dont nous ne connaissons pas la vraie distance par rapport à la terre. Nous nous illusionnons à ce sujet et sommes dans le faux lorsque nous imaginons que « le soleil se trouve à 200 pieds environ de la terre ».
Cela devient problématique lorsque la personne s’imagine être dans le vrai, pensant sa perception juste, alors qu’elle ne se cantonne qu’aux apparences. Tels ces hommes enchainés au fond de la caverne dont nous parle Platon dans son « Allégorie de la caverne » (le livre VII de « La République ») qui pensent que ces ombres projetées sur la paroi sont des choses réelles. Et qui vont devoir sortir de la caverne, briser les chaines de leur illusion, et lui tourner le dos pour aller chercher, dehors, la vérité.
La complexité se trouve dans l’essence même de l’illusion qui séduit la personne qui y est confrontée la rendant dépendante d’elle. C’est ce qui a fait dire à Freud dans « l’Avenir d’une illusion » que l’illusion serait alors un désir refoulé dans l’inconscient. Elle serait alors liée aux désirs humains et ne pourrait donc pas être supprimée puisque correspondant à nos aspirations, imaginaires, les plus secrètes.
Mais alors, sans illusion, la vie serait-elle supportable ? Pour Pascal, dans ses « Pensées », le bonheur se trouve dans le divertissement qui permet aux hommes de se fuir eux-mêmes et « de ne point penser à leur propre misère ou à la mort ».
L’illusion serait donc nécessaire pour vivre une vie heureuse. « Il faut avoir foi en ce qui favorise la vie » nous dit Nietzsche dans le « Gai Savoir ». La vie « n’est faite qu’en vue de l’apparence ». La volonté de sortir de la caverne et de vouloir « la vérité à tout prix » répondrait à un besoin de sécurité.
Mais cette sécurité ne se trouve-t-elle pas justement dans l’illusion ? Et n’est-il pas parfois bien agréable de garder certaines croyances simplement parce qu’elles nous permettent de vivre heureux et en paix ?
La mémoire est un état de conscience passé qui a laissé un souvenir dans le cerveau. Ce souvenir peut être évoqué par l’homme selon sa volonté. Pour Bergson, dans « Matière et Mémoire », le souvenir est purement spirituel, telle une image à reconstituer. Alors que la mémoire est purement mécanique, assemblant des liaisons neuromusculaires dans le cerveau.
La phénoménologie, avec Merleau-Ponty, ajoute que le souvenir serait plutôt un aide-mémoire qui fait appel à des actes passés pour les rappeler à la conscience.
Mais la mémoire est parfois transfigurée au bout d’un certain temps. Les images ne sont plus les mêmes, elles se sont effacées, simplifiées. Le souvenir s’est alors intellectualisé. En même temps, les images du passé se sont enrichies par les expériences et les évènements vécus après. Tel Rousseau dans « Rêveries d’un promeneur solitaire », qui poétise sa vie passée à vagabonder en l’embellissant grâce à sa vie présente.
Cependant, le souvenir n’est pas toujours voulu par la personne qui peut préférer le refouler et l’oublier involontairement dans l’inconscience parce qu’il est insupportable à sa vie ou contraire aux exigences de sa conscience morale. Ainsi l’oubli est un mécanisme de défense qui refuse l’accès à la conscience aux désirs inavouables, préservant ainsi notre psychisme.
C’est alors que peuvent apparaitre des symptômes, révélateurs de cet inconscient refoulé, mais incompréhensible par le sujet lui-même.
Pourtant il serait impossible, d’après Nietzche dans « La Généalogie de la morale », de se souvenir de tout. Cela nous empêcherait de jouir du moment présent et donc d’atteindre le bonheur.
Oublier peut donc alors être salvateur pour nous permettre de continuer d’avancer, de progresser, de grandir… et d’atteindre, grâce à cet oubli, la liberté.
Le jugement (époché en grec) est une affirmation. Une affirmation sur un contenu que nous posons comme vérité. Une croyance — en tant qu’assentiment de l’esprit — que le concept (ou bien la proposition énoncée) sont vrais. La croyance résulte de l’évidence des signes alors que le doute résulte de la contradiction. Dans la croyance, l’idée est claire alors que dans le doute, les idées sont confuses.
En conséquence, c’est donc l’idée qui s’affirme comme étant vraie et « je suis donc », selon la remarque de Spinoza, « assuré(e) de sa vérité ». Ainsi, la certitude devient donc une évidence.
Et pourtant, nous pouvons affirmer quelque chose de faux, tout en étant sûrs que cela est vrai. Ce serait donc, comme le pense les sceptiques, notre volonté qui assurerait que ce que nous voyons est vrai et pas seulement le fait de le voir. C’est pour cela que nous nous trompons. Parce que nous accordons comme vraie une affirmation précipitée d’un concept ou d’une idée qui n’est pas claire.
Ainsi, croire qu’il fera beau demain repose sur la raison qui a le droit de penser cela même si ce n’est pas le cas, cela n’engage que moi.
Alors que croire en la sincérité d’une personne engage un acte de foi qui impose à la personne concernée de ne pas me décevoir. Croire et avoir confiance dans le potentiel de son enfant disait Alain, « est comme un soleil qui mûrira les fruits et les fleurs » de cet enfant.
Ce sont nos désirs et nos passions qui vont nous inciter à donner notre assentiment à des idées qui nous plaisent et que nous aimerions être vraies même si elles ne le sont pas.
Là est toute la difficulté. Être capable de se détacher de son imagination — enrichie par nos besoins et nos passions — pour atteindre la croyance vraie, celle qui repose sur la logique et pas sur la subjectivité, celle qui est réellement et pas celle que nous voudrions qu’elle soit.
Abraham est âgé. Alors qu’il désespère d’avoir un enfant, il apprend qu’il va avoir un fils et une nombreuse descendance. Il se réjouit et accueille cette nouvelle avec bonheur.
Un jour, Abraham reçoit chez lui sous sa tente 3 invités mystérieux qui lui demandent l’hospitalité. Après une hésitation, il les reçoit comme des rois. Avec eux qui n'ont rien, qui sont fatigués par leur marche dans le désert, il partage son repas, avec une grande générosité.
Inutile de se lamenter sur son sort ou bien de chercher à « forcer le destin » pour obtenir ce que l’on veut. Les choses arrivent quand et comme elles doivent arriver. Il y a des choses qu’on ne maitrise pas, un timing qui nous est étranger. Il faut juste avoir confiance en son destin et foi en son avenir.
Il n’y a pas de hasard. Il y a des coïncidences, des rencontres, qui sont autant de signes à suivre pour atteindre son but. Il faut savoir les reconnaitre et les écouter. Et il faut toujours croire à un bonheur possible.
NB. Abraham aura 2 fils : Ismaël, né de sa servante Agar et Isaac, né de sa femme Sarah.
On pourrait se demander si, pour être heureux, on doit suivre la morale ?
La morale est un devoir. Un devoir, obligatoire, que l’on se sent obligé de suivre, même s’il est contraire à nos désirs.
Le désir étant, selon l’expression de Nietzsche un « langage figuré des passions » qui fonde la morale sur la nature, ses intérêts et les besoins, empiriques, naturels de nos sens.
Bien au contraire, cette exigence morale trouve sa source dans la « conscience collective » définie par Durkheim. Toutes ses exigences imposées par la société qui s’imposent à notre conscience morale personnelle et qui façonnent notre conscience personnelle et, par voie de conséquence, notre morale. En nous soumettant à ces « exigences collectives », nous nous rendons esclaves de quelque chose d’étranger à nous même qui nous aliène.
Or, pour Kant, l’autonomie personnelle s’impose lorsque sont réunies, à l’intérieur de l’être, les règles imposées par la société et à notre propre raison.
Ainsi, la question à se poser qui ressort du premier commandement de la morale kantienne est : « agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en règle universel ». C’est ainsi qu’avant d’agir, nous devons vérifier si notre action pourrait être suivie par d’autres personnes - en la rendant ainsi universelle – et donc, nous poser la question « et si tout le monde en faisait autant ? ».
Mais attention, il ne s’agit pas de suivre la loi morale par pur intérêt ou pour suivre des convenances. Il faut, selon Kant, suivre cette loi par respect de la loi morale, parce que notre intention est bonne. Par exemple, respecter un accord passé, c’est agir en respectant l’autre (2e commandement de la morale kantienne) et la morale. On doit le faire, non par crainte d’aller en prison, ce qui serait être "en dehors" de la vraie morale, mais en agissant moralement, c’est-à-dire avec une bonne intention.
Or, pour l’homme, être de chair et de raison, il est bien difficile de suivre la morale parce que ses sens et ses passions - autrement dit à ses instincts - le rendent fragile et, parfois, esclave d’eux.
L’homme doit donc plier devant ses tendances profondes, les réprimer même, pour se soumettre aux exigences de la morale et de notre devoir.
C’est la raison pour laquelle, on doit montrer à l’homme le chemin en présentant un avantage moral à agir de la sorte (par exemple ne pas aller en prison), ou bien en éveillant chez l’homme des sentiments généreux. Mais ce faisant, on brime pour l’homme la recherche du bonheur puisqu’on lui impose des règles à suivre en dehors de sa propre nature.
En définitive, cherchons la modération en toute chose et restons fidèles à nous-mêmes et à ce que nous sommes au fond de nous. Plutôt que de nous évertuer à nous contorsionner pour devenir un autre, étranger à nous-mêmes, ce qui nous frustrera et ne nous rendra pas heureux.
Le plus important en toute chose c’est progresser toujours, apprendre continuellement et rechercher le bonheur, à tout prix.
Le 3ème tome d’Harry Potter met en scène, son parrain, Sirius Black. Personnage fantôme tout au long du livre qui ne se découvre qu’à l’extrême fin et ôte le voile de mystère qui entoure sa présence.
Accusé d’avoir tué les parents de Harry, il a été enfermé à Azkkaban et à réussit à en sortir grâce à un subterfuge et au fait qu’il est un « animalus », c’est-à-dire capable de se transformer en chien. La cachette de Sirius mène à la cabane hantée et est accessible par les racines du saule cogneur, celui-là même dont on a parlé dans le 1er tome.
C’est un tome pivot qui nous donne des informations importantes sur le passé de Harry mais également sur la lutte entre les mangemort, qui se sont ralliés à Voldemort et les sorciers et les luttes politiques
C’est tome marque un tournant pour Harry : il quitte l’insouciance de la jeunesse et entre dans l’âge adulte avec ses peurs, ses luttes, ses jalousies.
On découvre aussi des similitudes entre Harry et son père, James. Sa mansuétude en protégeant la vie de Croutard, le rat de Ron, qui n’est autre qu’un des 4 amis de son père, Peter Petigros, et celui qui l’a trahit auprès de Voldemort car il était « le gardien du secret ».
On entre dans le coté plus sombre de la saga.
Harry découvre la vengeance, l’amitié et la loyauté des amis de son père, de Lupin et bien sûr, de Sirius, son parrain, condamné à mort à tort et qu’il va sauver d’une mort certaine garce à la magie, à Hermine et à Dumbeldor.
Le passage à retenir : « Les conséquences de nos actions sont toujours si complexes, si diverses, que prévoir l’avenir est une entreprise bien difficile ».
Le 3ème film commence la série des films sombres. Un drame plane tout au long du livre. Le mystère de la maladie de lupin également. On comprend mieux le personnage ambigu de Rogue, qui a la haine contre les Potter et tous leurs amis. Sa vengeance et son besoin de revanche non pas de limite.
Le film suit les passages importants du livre. Il devient plus sombre mais aussi plus révélateur sur la psychologie des personnages.
Le passage du sauvetage de Burk, proche de Haggrid est un grand moment.
Le 2ème tome d’Harry Potter marque une évolution dans le personnage de Harry Potter qui gagne en maturité et en découverte de la méchanceté de certaines personnes qui l’entoure. Privé de courrier pour son anniversaire, Harry a la chance de passer quelques jours dans « le Terrier » des Wesley, un endroit magique et de rêve pour lui où il se retrouve dans une vraie famille.
Dans le livre (et pas dans le film) on assiste à une altercation entre Lucius Malefoy, le père de Drago et Monsieur Wesley, le père de Ron : le premier prêche pour des sorciers pures races, le second œuvre, au Ministère, pour l’ouverture de l’école de sorciers aux moldus ayant des pouvoirs, qu’on appelle les « sang de bourbe » comme Hermione.
On découvre un nouveau personnage, Dobby, l’elfe de maison, au service des Malefoy, qui fait tout pour empêcher Harry de se rendre à Poudlard car il risque un grand malheur et qu’il veut lui sauver la vie. Mais Harry arrive tout de même à l’école, avec Ron, dans la voiture ensorcelée appartenant au père de Ron et ils atterrissent dans le saule cogneur, qui jouera un rôle important dans le tome 3.
C’est dans ce tome que Harry découvre qu’il parle fourchelangue, c’est-à-dire la langue des serpents.
Hermione montre ses talents pour préparer un polynectar destiné à les transformer en Crabe et Goyle, les deux acolytes de Drago afin d’obtenir de lui des informations.
La lutte dépasse le cadre de l’école. Elle devient politique et le ministère est de plus en plus présent avec ses luttes et ses rivalités et un Dumbledore qui surfe sur
Harry montre encore son courage en sauvant Ginny, la sœur de Ron d’une mort certaine aux prises avec Tom Elvis Jedusor qui n’est autre que l’esprit de Voldemort (anagramme du nom « je suis Voldemort ») qui cherche à redevenir un être humain.
Un deuxième tome qui s’assombrit donc par rapport au premier. Il montre la violence de la lutte entre le bien et le mal.
Le passage à retenir : un éloge de la loyauté : « Je voudrais te remercier. Tu m'as été vraiment fidèle, dans la Chambre des Secrets. Seule une parfaite loyauté de ta part pouvait amener Fumseck (mon phénix) à venir à ton secours. (…) et « Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes ». Dumbledor
Le 2ème film comme le 1er suit de très près également le livre. L’atmosphère générale est conservée. Les personnages prennent de la consistance. Le mystère se découvre peu à peu. Dans le même temps, l’esthétique du film devient plus angoissante, le mal approche et le film le fait bien ressentir.
Le 1er tome d’Harry Potter est un tome d’introduction.
On découvre les personnages, les lieux, l’action.
Ce tome se passe au début chez l’oncle et la tante de Harry, ensuite, à Poudlard, le collège des sorciers où arrivent va suivre les cours jusqu’à la fin. Il sera le lieu des évènements importants du scénario.
La 1re scène met en scène le drame et les intervenants.
Plus tard, Harry prend conscience de son don de sorciers, mais sans comprendre : il parle au serpent ou casse une classe.
Ce tome 1 nous présente le sport en vogue à Poudlard : le Quidditch.
Et l’importance du Choipoux magique qui détermine les maisons des élèves. Il hésitera d’ailleurs pour Harry entre Serpentard (l’intelligence) et le courage (Griffondor).
Puis on découvre le « chemin de traverse » où les enfants vont acheter leurs fournitures scolaires… Et la voie 9 ¾ qui ne se voit et n’est fréquentée que par des sorciers.
Enfin, on découvre Poudlard, les professeurs, le directeur Albus Dumbledore.
On prend connaissance de la haine entre Harry et Malefoy et l’attitude ambivalente du Professeur Rogue. Et de l’amitié sincère et de la fidélité sans failles de Hagrid, le géant au grand cœur, sensible et touchant. Il jouera un rôle essentiel tout au long de la saga depuis le début : c’est lui qui accompagne Harry chez son oncle et lors de son entrée au collège, qui va le chercher dans des endroits les plus improbables où son oncle la cache. Dumbledore « mettrait sa vie entre les mains d’Hagrid », un grand homme comme dit Hagrid.
C’est aussi la naissance de l’amitié entre Harry, Ron et Hermione.
Enfin, ce sont les 1res aventures, les obstacles qu’ils surmontent grâce à leurs qualités et à leurs dons : les échecs pour Ron, les connaissances pour Hermione, le courage pour Harry.
Le passage à retenir : « Ta mère est morte pour te sauver la vie. S’il y a une chose que Voldemort est incapable de comprendre, c’est l’amour. Il ne s’est jamais rendu compte qu’un amour aussi fort que celui que ta mère avait pour toi laisse sa marque. Pas une cicatrice, ou un signe visible… Avoir été aimé si profondément te donne à jamais une protection contre les autres, même lorsque la personne qui a manifesté cet amour n’est plus là. Cet amour reste présent dans ta chair ».
Le 1er film de la saga suit d’assez près le livre jusque dans les répliques. Il met l’accent sur les rapports entre Harry et sa famille d’accueil (son oncle et sa tante) et leur refus d’accepter le don de sorcellerie de Harry. Il montre les locaux de Poudlard resplendissant qui contraste avec les scènes plus sombres.
La sagesse de Dumbledore, une sorte de Merlin moderne, est mise en valeur ainsi que son originalité et son comportement paternaliste envers Harry qui le considère comme un père de substitution. Tout comme la gentillesse des parents de Ron, surtout de la maman très maternelle avec Harry.
On découvre également les matchs de Quidditch qui vont prendre de plus ne plus de place dans la saga.
On vibre en même temps que les protagonistes au moment de la scène d’échec, très réaliste.
L’ensemble s’adresse à un public familial. Le film est très agréable à regarder et on prend plaisir à s’évader dans un monde de magie.