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Le livre : résumé

Plusieurs personnes se retrouvent, ensemble, invités à passer des vacances à la Pointe-aux-Mouettes, dans le village de Saltcreek, dans la demeure de Lady Tressilian.

Les différents protagonistes se retrouvent là par un hasard du destin.

La thèse de l’auteur : « l’heure zéro »

Un meurtre n’est pas la fin d’une histoire, mais le début. L’histoire débute, des années avant, avec différentes causes et série d’évènements « qui font que des individus donnés, sont présents, à une heure donnée, dans un endroit donné ». Ils ont ainsi tous, poussé par le destin vers l’heure zéro.

Roman très bien mené, comme tous ceux d’Agatha Christie, facile et agréable à lire.

Un cadre spatio-temporel resserré : comme souvent, la romancière réunit tous ses personnages dans un lieu clos, ici la demeure de L. Tressillian.

Le policier héros : est l’inspecteur James Leach. Lui aussi est présent à cet endroit par hasard, retenu à Londres pour une affaire.

La fausse piste unique : pour égarer le lecteur, la Reine du crime, nous mène sur la fausse piste du coupable idéal présumé coupable, victime des apparences trompeuses.

Mais heureusement, l’habile inspecteur Leach saura dénouer les fils ce cette tortueuses affaires.

Le film, adaptation du livre par Pascal Thomas

Le film suit l’intrigue du livre. Les dialogues sont quasiment les mêmes que dans le livre. Le réalisateur cherche à coller à l’intrigue pour garder la force du mystère créée par A. Christie.

De brillant acteur : Danielle Darrieux et M.Seyes se donnent la réplique avec une aisance et un art toujours aussi exceptionnel !

François Morel en détective psychologue joue son rôle çà merveille. Laura Smet et Chiara Mastroianni sont criantes de vérité.

Une adaptation donc très proche du livre.

Conseil : lisez le livre avant et regardez le film après.

Adam et Eve ont mangé le fruit de l'Arbre de la Connaissance. Ce faisant, leur regard à changé, ils ont vu tout autrement puisqu'ils ont changé leurs âmes : ils ont perdu leur innocence et leur pureté.

Plutôt que d'avouer leur faute, ils préfèrent rejeter la faute sur l'Autre : Adam dit que c'est Eve qui lui a fait goûter à ce fruit ; Eve dit que c'est le serpent qui l'a influencé.

Ainsi, ils ne prennent pas leur responsabilité et font preuve de lâcheté.

N'aurait-il pas été plus honnête de reconnaitre leur faute et d'implorer le pardon ?

Il est souvent préférable d'avouer franchement ses fautes ou ses erreurs plutôt que de chercher à les cacher et à mentir.  Un jour ou l'autre, la vérité apparait et l'on déçoit les gens qui nous ont fait confiance. 

Une fois que la confiance est rompue, il est bien difficile de la retrouver. Il faut alors chercher à se racheter pour mériter, à nouveau, la confiance de ceux qui ont été trahi.

Admettre ses tords, c'est faire preuve de responsabilité. Quoi qu'il arrive, on doit savoir assumer les conséquences de ses actes et agir en adulte responsable.

Il était une fois des histoires étranges et humoristiques qui vous mènent dans des pays imaginaires.

Laissez-vous emporter par le suspens qui règne dans cette ville mystérieuse où rien ne se passe comme prévu et où les gens ne sont pas ce qu'ils paraissent être. Frémissez avec l'histoire de Maggi aux prises avec les démons de sa mémoire. Attendrissez-vous devant Gipsy, le petit teckel, si affectueux.

Des histoires merveilleuses, mystérieuses et touchantes peuplées de tendresse, de bonheur et d'amour.
 

Un pur moment de plaisir.

Il était une fois, des contes de fées, à lire, en famille, autour d'un feu de bois, pour vous évader et rêver.

Des histoires, de pure imagination, qui vous entraineront, avec Zérina, capable d'entendre ce qui n'est pas dit, avec Violaine, entrainée dans une fabuleuse aventure en ouvrant son cadeau de Noël, avec Mélanie qui apprend à voir les choses autrement en découvrant les œuvres d'art. Vibrer, aussi, avec la fable "le lynchage" qui vous montre que rien n'est acquis et que tout peut basculer d'un jour à l'autre. Suivez Germaine qui franchit le cap de son dernier voyage. Riez avec le récit, cocasse, de "l'héritier".

Des histoires virevoltantes et drôles qui vous emporteront dans des mondes imaginaires et extraordinaires, peuplés de rêves, de mystères et d'amour.

Un pur moment de plaisir !

Selon la légende, dans le jardin d'Eden, il existe deux arbres spéciaux : l'arbre de la connaissance et l'arbre de la vie. 

L'arbre de la vie confère aux Hommes (hommes et femmes) la vie éternelle.

L'arbre de la connaissance porte les fruits de la connaissance, ceux qui aident à comprendre ce qui est bien et ce qui est mal. Manger de ses fruits permet aux Hommes de savoir et de juger par eux-mêmes. C'est la théorie philosophique du doute systématique de Descartes, de la remise en cause de toutes vérités.

Et c'est de ses fruits qu'Adam et Eve vont manger. Ils disposent de nombreux arbres autour d'eux. Et pourtant, ils vont sentir la nécessité, impérieuse, influencés par les propos du serpent tentateur, de goûter à cet arbre interdit.

A partir de cette désobéissance, Adam et Eve, voient tout différemment. Eux qui étaient des êtres de pureté, vont être honteux d'être nus. C'est alors qu'ils vont connaitre le péché et la souffrance et la fin de leur immortalité.

Cette légende nous montre que la curiosité et la désobéissance peuvent avoir des conséquences graves puisqu'ils vont être chassés du Jardin d'Eden.

Cela signifie qu'ils n'ont pas confiance dans leurs ainés, qu'ils veulent vérifier par eux même ce qu'on leur dit. Un peu comme les enfants qui n'écoutent pas les conseils de prudence donnés par leurs parents.

Il est pourtant bon de vouloir faire sa propre expérience, de vérifier par soi-même, quand on est en âge de pouvoir le faire. Mais il faut suivre les étapes et savoir obéir, d'abord, pour mieux réfléchir et critiquer, après.

Cette attitude d'Adam et Eve est également riche d'enseignement sur le comportement de certains qui veulent toujours plus que ce qu'ils ont en réalité. Les envieux qui jalousent leur voisin et qui ne se contentent pas de leur quotidien.

Mais n'est-ce pas, à nous, de changer ce quotidien et de le faire être ce que nous aspirons qu'il soit ?

Pourquoi ne pas se contenter de ce que l'on a, et tenter, chaque jour, de donner le meilleur de soi-même, pour grandir en sagesse de jour en jour ?

N'est-ce pas cela une leçon d'amour universelle ?

Cette idée de la distinction de l’âme et du corps remonte à Platon. Dans « le Phédon », Platon pose la question de l'immortalité de l'âme.

C’est la thèse la plus forte de Socrate.

L'idée est que le corps est matériel, visible et périssable puisque la mort succède à la vie. La mort est une fin de ce qui est son contraire c’est-à-dire une fin de la vie. En conséquence, la mort n’existe que pour ce qui est vivant, et vice versa.

L'âme, de son coté, est immatérielle, invisible et immortelle. En conséquence, l'âme survit à la mort du corps. Les apparences, autrement dit le forme ou l’idées de vie est une propriété essentielle de l’âme. Donc l’âme est une chose vivante et immortelle.

L’âme qui survit garde en elle les connaissances acquises au fil des différentes vie qu’elle vit sur terre. Or, l’homme oublie ses connaissances et c’est grâce à la maïeutique socratique - méthode de questionnement utilisé par Socrate - qu’il peut rappeler à l’âme ses connaissances enfouies.

Le dialogue du Phédon aborde les notions éternelles de la morale, la métaphysique et l’épistémologie. Il permet de réfléchir à cette question essentielle humaine : celle de l’immortalité de l’âme.

Chacun à sa propre conception du bonheur. Ce qui ravit les uns, frustreront les autres.

Les philosophes antiques ont fait de la recherche du bonheur le but de l'existence humaine.

Être heureux, c'est être comblé. C'est entretenir un rapport harmonieux avec les choses de ce monde.

Est-ce, comme pour les Stoïciens, vouloir que les choses arrivent comme elles arrivent et non comme on voudrait qu'elles soient. Ou bien est-ce un état de plaisir et d'absence de douleur qui ne s'atteint, d'après Epicure, qu'une fois l'âme guérit de tout ce qui peut la troubler : la peur, la mort, la pression de désirs inaccessibles. Ou enfin, est-ce, comme pour Kant, le fait que, ce qui m'arrive, arrive comme je souhaite.

Quel que soit la vision du bonheur, pour l'atteindre, il faut atteindre une paix intérieur libérée de toutes les craintes et les regrets. 

Tous nous aspirons à atteindre le bonheur, vivre une belle vie, à être heureux. Et pour atteindre ce bien suprême, il faut vouloir le bonheur pour lui-même sans faire passer son propre bonheur avant toute chose. Il ne faut pas poursuivre le bonheur mais s'en montrer digne.

Je réfléchis beaucoup actuellement sur le temps, le rapport au temps, le temps qui passe dans un flux infini qui ne s’arrête jamais.

Loin d’être immuable le temps qui passe est toujours différent. « On ne se baigne jamais dans la même eau 2 fois de suite »  dit Héraclite, philosophe Grecs du « devenir », du changement perpétuel des choses. Tout s’écoule, tout change sans cesse.

On ne prend plus le temps. Il faut, à tout prix, utiliser les secondes qui passent pour les remplir de quelque chose, connaissances, sons, images…Ainsi, dans la rue, on croise des gens, écouteurs aux oreilles, qui « gagnent du temps » pensent-ils en écoutant leur musique préférée, en révisant leur cours, ou en écoutant une vidéo…

Mais qu’est-ce que le temps ? Réfléchir au temps c’est réfléchir à l’existence. Nous, Hommes, sommes inscrits dans le temps. Un temps qui va de l’existence à la mort, sans jamais pouvoir « arrêter le temps » pour profiter de l’infini immuable du silence.

Cette irréversibilité du temps, ce qui fait que ce qui est passé ne peut jamais être revécu donne sa singularité à l’existence. Nous avançons sans jamais pouvoir revivre ce que nous avons déjà vécu. Il nous reste les souvenirs et les leçons que nous devons tirées de nos expériences passées pour faire de nos erreurs, ou de nos errances, des chances de nous améliorer sans cesse. Le temps est linéaire : il existe le passé, le présent et le futur inconnu, mystérieux, angoissant même parfois.

Mais le temps est aussi « durée ». Et cette durée peut être différente pour chacun d’entre nous. Il nous arrive souvent de trouver que les minutes passent moins vite lorsqu’on s’ennuie que lorsqu’on fait quelque chose qui nous plait ou bien que l’on partage des moments agréables avec nos amis. De ce fait, plus je fais de nombreuses choses et moins je ne ressens le temps passer.

Ainsi, nous avons la conscience du temps, ce temps qui nous emporte et qui échappe à notre conscience. C’est parce que nous avons conscience du temps qui passe et des changements que les affres du temps font sur notre corps, notre pensée, notre vie, que l’on peut dire que notre jugement est un jugement hors du temps. En ce sens, nous avons quelque chose d’éternelle en nous.

En compagnie de Lorant Deutsch, auteur de l'Hexagone", sillonnez les routes de France et redécouvrez l'histoire de France.

Pour cela, cliquez sur les liens suivants : "Les  Romains du Ier siècle avant notre ère au Vème siècle"

https://www.youtube.com/watch?v=a9jsqFLM7BE

Pour compléter, revivez l'histoire de France, en 4 épisodes :

Épisode 1 :

https://www.youtube.com/watch?v=oVU7ybbCcQc

Épisode 2 :

https://www.youtube.com/watch?v=2WJKwJvsmkM

Épisode 3 :

https://www.youtube.com/watch?v=DC6hnJBWwpc

Épisode 4 :

https://www.youtube.com/watch?v=cuicXxGB-Es

Bonne promenade au fil des siècles de l'histoire de France