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L’évolution humaine et l’importance du climat

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Le Big Bang

Tout a commencé par le Big Bang. C’est à ce moment-là que l’hydrogène et l’hélium primitif ont été créés.

Puis ces gaz se sont formés en nuages avec une température qui augmentait et se sont condensés en un amas d’étoiles. Ces étoiles ont explosé en supernova.

La chaleur était tellement intense que l’hydrogène et l’hélium ont fusionné et créé d’autres éléments plus lourds comme le carbone, l’oxygène et le fer, puis l’or et l’uranium.

Ensuite le soleil a été créé puis la Voie lactée.

Et la terre est apparue formée à partir d’une étoile qui était une boule de feu qui s’est réparti dans l’espace en regroupant certains éléments qui se sont agrégés les uns aux autres au point de former 8 planètes flanquées de leur lune d’astéroïdes et de comètes.

Puis la terre s’est refroidie. Sa croûte superficielle a durci pour former les continents. La vapeur s’est condensée et la pluie du ciel a formé les océans.

C’est ce qu’on appelle « la soupe primordiale » riche en molécules carbonées. C’est une théorie que l’on retrouve dans beaucoup de mythologies.

C’est la teneur en uranium et en plomb des roches qui permet aux géologues d’estimer leur âge.

Puis on a considéré que cette « soupe primordiale » était peut-être plutôt « une tartine » c’est-à-dire un assemblage de briques élémentaires du vivant qui s’est produit au fil des ans.

 

En Philosophie…

Plusieurs théories se sont succédé pour tenter d’expliquer le vivant. Aujourd’hui, la biologie est une connaissance du vivant et non plus une étude de la vie.

En philosophie, on dit qu’est vivant tout organisme c’est-à-dire tout système d’éléments interdépendants capable de se nourrir, de se développer, de se reproduire, de se réparer.

Mais la question à se poser c’est : « est-ce que le vivant c’est la même chose que la vie ?

Pendant des millénaires, s’occuper de la vie, c’était s’occuper de la santé comme le faisait la médecine. Aristote écrit une première histoire universelle naturelle. Ses observations et ses descriptions jettent les bases de la zoologie et de la botanique. Il classe rigoureusement, propose une échelle des êtres sur lesquelles il regroupe les semblables : c’est la première systématisation.

Au 17e siècle, l’invention du microscope révolutionne le domaine naissant de la biologie. C’est à cette époque qu’on choisit le mot, cellule, pour désigner l’unité de base des êtres vivants.                  

 

Origine du vivant

Le vivant a commencé par des molécules autocatalytiques qui possédaient déjà un ARN contenant des usines chimiques, protégées par des membranes lipidiques, au sein desquelles les protéines peuvent évoluer sans se décomposer. Et qui se détache de leur surface pour coloniser les mers.

C’est alors grâce à la photosynthèse (les cellules puisant grâce à la lumière du soleil, de l’énergie à partir de la nourriture la plus simple : le dioxyde de carbone) que ces cellules ont pu se reproduire parce qu’elles avaient de quoi se nourrir.

C’est ainsi que les algues bleues se sont répandues dans l’océan. En se multipliant, elles ont libéré de l’oxygène qui est passé dans l’atmosphère.

L’oxygène fait rouiller le fer et contribue à former une couche d’ozone dans la haute atmosphère qui filtre les rayons cosmiques.

Mais cet oxygène a créé la mort de nombreux organismes incapables de respirer : c’est ce qu’on a appelé la grande oxydation ou crise de l’oxygène.

Il s’en est suivi que de nouveaux organismes sont apparus : les aérobies qui vivent en milieu oxygéné.

N’oublions pas que le premier oxygène provient des plantes puisqu’elles se nourrissent de gaz carbonique et qu’elles rejettent de l’oxygène : elles permettent donc de maintenir le contenu d’oxygène dans l’air.

Aujourd’hui le plancton des océans produit la moitié de l’oxygène de l’atmosphère !

 

En Philosophie…

À ce propos, pour le professeur Jacques Monod, prix Nobel en 1965, la vie selon les lois du calcul des probabilités avait une chance infime de se produire. C’est un événement unique dû au hasard, c’est-à-dire imprévisible, sans loi.

Il cite, dans un livre devenu classique « le hasard et la nécessité », le philosophe matérialiste Démocrite : « tout ce qui existe est le fruit du hasard et de la nécessité ». Il ajoute : « le hasard est dans la structure de l’ADN, la nécessité et dans la sélection ».

Il ajoute que si la vie est le fruit du hasard, à partir du moment où elle émerge ce qui va en découler est nécessaire, c’est-à-dire soumis à des lois.

Démocrite contemporain de Platon et de Socrate a fondé l’atomisme. Il est l’un des penseurs présocratiques à interroger le monde rationnellement, en cherchant des réponses hors du mythe, dans le « logos » discours logique.

Il tient les atomes et le vide comme pour les véritables causes de l’existence. Ils sont les seuls à exister réellement le vide permet le mouvement dans lequel se meuvent les atomes a Tom en grec signifie insécable c’est la rencontre fortuite d’atomes dans le vide qui crée les corps et les mondes tout est donc un agrégat d’atomes soumis à la colza alité mécanique et motrice, « au hasard et à la nécessité ».

 

Apparition du vivant

Il y a environ 2 milliards d’années, les cellules végétales et animales se sont regroupées en colonies. Ce sont les premiers organismes multicellulaires qui possèdent des cellules qui se sont spécialisées : en nutrition, en digestion, en vision, en coordination ou en reproduction.

Peu à peu, le monde s’est ainsi peuplé de ver de terre ou de méduse, mais qui possède un cerveau.

 

Remarque : dès le départ, la stratégie la plus efficace pour survivre est la coopération. Les chaînes d’acide nucléique coopèrent pour créer des chromosomes capables de stocker les informations nécessaires au développement d’une cellule visant vivante. Les mitochondries possèdent leur propre capital génétique. Elles seraient issues de la coopération de bactéries primitives, une ayant incorporé l’autre.

 

Survivre : la lutte pour la nourriture

À l’âge glaciaire — qui a commencé au cambrien — des montagnes se sont formées ainsi que des glaciers qui ont emporté l’eau. Cela a entrainé une lutte pour la nourriture et de nouveaux espaces où s’étendre sur la terre.  

Mais les risques étaient grands. Alors, les animaux, pour se protéger, ont développé des sortes d’armures comme les coquilles des coquillages.

Puis, la glace s’est mise à fondre et les mers ont envahi les plaines. Tous les habitants des mers possédaient des coquilles. Celles-ci furent peu à peu remplacées par une sorte de corde rigide qui entoure son air central qu’on appelle « le notochorde » moins encombrante qu’une carapace. Cette corde se compléta par de flexible d’unités cartilagineuses destinées à protéger le système nerveux central.

C’est ainsi que les poissons sont dotés de cerveaux, de colonnes vertébrales, de côtes, de crânes, d’écailles et de mâchoire qui leur ont permis de survivre puisque le but de la base de la vie humaine c’est de chercher la nourriture pour survivre tout simplement.

 

En Philosophie…

Pour Charles Darwin, biologiste et naturaliste anglais, l’évolution est un processus qui a mené à l’apparition et à la transformation des espèces vivantes sur terre. Toutes les espèces actuelles ont la même origine. Il fut le premier à émettre la théorie selon laquelle l’homme descendait du singe.

Il explique dans « De l’origine des espèces aux moyens de la sélection naturelle » écrit en 1859, que les individus les plus adaptés pour survivre et se reproduire transmettre leurs caractéristiques à leur descendance. L’espèce initiale se transforme peu à peu en une nouvelle espèce.

La lutte pour la nourriture et la survie de l’espèce

Et donc la lutte pour la survie c’est-à-dire pour la recherche de nourriture, est devenue tellement intense sous l’eau que les êtres vivants que la terre devient attrayante.

Les plantes ont commencé à montrer la voie : des algues se sont répandues sur les plages et, en se décomposant, ont accumulé une couche de sol fertile qui a permis à de nouvelles générations de prendre de continuer à grandir.

Les insectes sont alors apparus en premier, scorpions, mille pattes… bientôt suivit par les poissons qui rampait à la recherche de nourriture, mais qui avait du mal à respirer et qui ne s’éloignaient pas trop de de la berge.

Les nageoires de es poissons se sont progressivement transformées en pattes ce qui permettait d’aller beaucoup plus vite sur la terre et aussi pour regagner la mer. Leurs vessies qui permettaient leur flottabilité s’est transformées en poumons. Pour réguler leur température corporelle certains se dotèrent de voiles dorsales, sorte de panneaux solaires qui emmagasinaient de l’énergie, mais qui n’était pas pratiques en cas de vent puisqu’elles se transformaient en voile et leur faisaient perdre l’équilibre.

Aussi, pour réguler leur chaleur de manière interne, ils se sont mis a manger davantage et à grossir, développant dans le même temps des dents capables de broyer de façon à accélérer la digestion.

Les animaux se sont alors mis à grossir. On a vu apparaître les poils, au niveau de la moustache tout d’abord puis de l’ensemble du corps ensuite.

Les dinosaures sont apparus au jurassique : une branche a évolué en oiseaux, l’autre les carnivores devenaient de plus en plus gros.

 

La dérive des continents

Avant la dérive des continents, tous les continents étaient au départ, collés ensemble. Il y a 200 millions d’années, l’Amérique du Sud s’est séparée de l’Afrique et a commencé à s’en éloigner. Aujourd’hui, l’Amérique du Nord se déplace vers l’ouest et la Californie va dans le sens opposé.

Au crétacé, la végétation ressemble à la nôtre avec l’apparition des arbres feuilles et des herbes, certaines plantes ont développé des fleurs qui attirent les abeilles qui pollinisent les fleurs. On voit aussi quelques oiseaux.

 

Un astéroïde géant remet tout en cause

Il y a 65 millions d’années, le monde se refroidit brutalement. Un astéroïde géant s’est écrasé sur terre et a projeté dans l’atmosphère suffisamment de poussière pour refroidir considérablement le climat pendant des années.

Dans les océans, les populations entières de planctons périssent déclenchant une catastrophe écologique.

Rappelons que le plancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire.

Aussi sa disparition a entrainé la disparition en chaîne de nombreux poissons et crustacés ainsi que tous les reptiles.

Sur terre la dévastation est aussi importante : les animaux ont souffert de la faim puisque, il n’y a plus de végétaux à déguster.

Les dinosaures sous-alimentés pondent des œufs aux coquilles trop fines pour que les embryons récupéraient suffisamment de calcium pour développer leurs os et leurs. Ils sont trop faibles pour éclore.

C’est ainsi que, après 180 millions d’années d’existence, les dinosaures disparaissent de la surface de la Terre…

Au grand plaisir des petits mammifères.

En effet, seuls les gros dinosaures disparaissent, mais les petits pour survivre se voient pousser des ailes qui servent à ratisser la terre ou à éloigner les intrus avant de servir à voler.

De leur côté, les petits mammifères sortent de l’ombre et en profitent pour occuper la place laissée vacante par les dinosaures. Certains se dirigent vers les plaines, d’autres chassent les insectes dans les airs et d’autres prennent goût aux poissons en s’essayant à la nage.

Tandis que nos ancêtres, les primates restent simplement dans les arbres là où ils ont toujours vécu.

Sur le sol, les animaux se mangent les uns les autres pour survivre. Ceux qui survivent sont les espèces les plus rapides : les premiers chevaux, les cochons, les antilopes et les petits rhinocéros.

Les baleines plus grosses que n’importe quel dinosaure et dotées des plus gros cerveaux et les dauphins contemporains apparaissent dans les mers au Miocène.

Puis arrivent le mammouth et le marsupiaux (kangourou) qui a disparu sauf en Australie. Puis l’opossum qui survit grâce à sa lâcheté.

 

La naissance de l’homme

Pendant ce temps, les primates continuent de vivre, comme à l’époque des dinosaures. À l’époque, ils ressemblent à des écureuils. Ils possèdent des ongles et non des griffes ce qui les force à s’agripper aux branches. Ils se nourrissent d’insectes donc comme beaucoup de chasseurs ils ont développé une vision stéréoscopique leurs 2 yeux regardants devant eux dans la même direction.

Les premiers singes possèdent des bras plus courts et de longues jambes comme les autres animaux. Puis comme ils ont découvert le balancement d’une branche à l’autre pour se déplacer, ça a débouché à un allongement des bras et des jambes et des pouces plus courts.

Jusqu’à la naissance, il y a 7 millions d’années le premier représentant connut de la lignée humaine : Toumaî.

Au Pliocène, les jungles du miocène ont reculé laissant place à de vastes plaines recouvertes de troupeaux d’antilopes, de chevaux à 3 doigts, de chameaux, de girafes, de rhinocéros, les tigres à dent de sable, les loups, les chiens, les ours et les hyènes.

C’est l’apogée de l’âge des mammifères.

La savane empiète de plus en plus sur la forêt leur habitat naturel oblige certains primates a quitté les arbres.

Un groupe de singes envahit les plaines avant d’évoluer en babouin. Parmi les grands singes, seule une petite minorité s’est aventurée dans les steppes, les autres restaient dans les forêts.

À la fin de cette époque, certains primates se sont mis à marcher sur 2 jambes de façon permanente et se sont plus ou moins adaptés à la vie au sol.

L’âge de l’humanité vient de commencer.

 

En Philosophie…

Tout cela illustre bien, cette phrase de Démocrite : « le monde est un théâtre, la vie une comédie : tu entres, tu vois, tu sors ».

 

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Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Achetez ce livre : Les aventures d'Odilon (bod.fr)

Présentation

Ce roman est à la fois un roman d’aventures, un conte philosophique et une leçon de vie. Il se compose de 3 parties : le complot, la forêt, la vengeance.  L’objet de ce livre est de dépasser le simple roman d’aventures, voir « de l’autre côté du miroir », la face cachée des choses, en allant au-delà des apparences, pour expliquer ce que l’on ne dévoile jamais, le pourquoi, le comment et l’origine des choses et leur raison d’être. Teinté de merveilleux, d’enchantement et de mystère, ce roman - dont le but premier est de divertir – mêle fiction romanesque, sagesse et réflexions philosophiques. Il allie le ludique et l’éducatif. Il nous transporte dans un pays imaginaire, à une époque moyenâgeuse, et retrace à la fois les aventures du jeune Odilon, noble, apprenti chevalier, âgé de 16 ans et l’histoire de sa rencontre avec Maître Hann, un vieux sage magicien. Tout au long du roman, revenant à intervalles réguliers, les dialogues entre Odilon et le vieux sage conduiront Odilon vers une quête de la sagesse et l’aideront à surmonter les multiples obstacles qu’il rencontrera au fil de ses aventures. Parti défendre sa famille victime d’un complot ourdi par, Garin, un de leur ami, Odilon, confronté à la trahison et à l’amitié, atteindra la maturité. En même temps que le lecteur, il sera initié aux grands moments de la pensée depuis ses origines : Thalès, Pythagore, les Epicuriens, les Stoïciens et bien d’autres se mêleront aux textes anciens et aux références mythologiques. NB À l’origine, l’action se situait sous le règne de Louis VI le gros. En raison des risques d’anachronismes et de précisions historiques, l’action a été transposée dans une époque imaginaire.

L’histoire

Ce roman raconte l’histoire d’Odilon, jeune noble apprenti chevalier, qui se trouve pris dans un complot ourdi par Garin, ami de la famille et chef des Lupus qui profite de l’absence du Comte Hugues de Beaufort, parti à la guerre à l’appel du roi Adalbert III pour s’emparer du château et faire régner la terreur dans le comté. Garin forme une bande de brigands appelée les Lupus qui terrorise la population et  grâce à laquelle il compte s’emparer du pouvoir et du château en épousant Bertille. Odilon devra mettre à profit ses connaissances en matière de chevalerie. Il sera confronté à des épreuves et des périls qu’il devra surmonter pour défendre sa famille et le Comté qui le feront gagner en maturité. Il sera aidé dans sa quête par les conseils de Maître Hann, la magie de la sorcière Dame Maglich, la fée du chêne, Aelis et par la fidélité, l’amitié et la loyauté des moines de l’abbaye de Cercy, des brigands de la forêt ainsi que de Robert et de quelques habitants de la ville. Pris dans une 1ère partie dans un complot, il se voit contraint de se terrer dans la forêt. Garin qui n’arrive pas à le capturer décide d’organiser un tournoi. Odilon sort vainqueur de ce tournoi - qui marque le début de la chute de Garin - grâce aux cochons de Frère PInabel -  et attire les lupus dans le piège monté par les brigands de la forêt. Odilon parviendra à sauver sa famille retenue prisonnière par Garin dans leur propre château. Odilon lors d’un long duel à mort tue Garin et libère dans le même temps sa famille, le comté, les habitants et le château du joug des Lupus. Il sort vainqueur de l’aventure au moment même ou son Père et son oncle rentrent de la guerre et viennent lui prêter main forte.

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Un monde de Femme

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

 

Un Monde de Femme (bod.fr)

Ce roman, humoristique et de science-fiction, conte l’histoire d’un monde, aseptisé, peuplé exclusivement de femmes qui se reproduisent par insémination artificielle en éliminant tout sexe masculin.

Ce monde est gouverné par, la Reine, Imperia.

Des couples de l’ancien monde sont toutefois conservés dans un zoo ouvert au public.

A la suite d’une erreur de manipulation lors de sa fécondation, l’héroïne, Océane, se retrouve enceinte d’un enfant male. Elle refuse d’avorter. Pour sauver sa vie et celle de son enfant, elle se voit contrainte de s’enfuir du monde de femme.

A partir de ce moment, commence pour Océane une aventure qui lui fera découvrir un monde inconnu d’elle et la mènera sur les traces de ses origines, lui fera rencontrer l’amour et chamboulera l’organisation bien réglée du monde de femme.

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les contes de Sophie

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Amazon.fr - Les Contes de Sophie - Richard-Lanneyrie, Sophie - Livres

 

Il était une fois, des contes de fées, à lire, en famille, autour d'un feu de bois, pour vous évader et rêver.

Des histoires, de pure imagination, virevoltantes et drôles, étranges et humoristiques qui vous emporteront dans des mondes imaginaires et extraordinaires, peuplés de rêves et de mystères.

Des histoires qui vous transporteront avec Zérina, capable d'entendre ce qui n'est pas dit, avec Violaine, entrainée dans une fabuleuse aventure en ouvrant son cadeau de Noël, avec Mélanie qui apprend à voir les choses autrement en découvrant les oeuvres d'art.

Vibrer, aussi, avec la fable "le lynchage" qui vous montre que rien n'est acquis et que tout peut basculer d'un jour à l'autre.

Suivez Germaine qui franchit le cap de son dernier voyage.

Riez avec le récit, cocasse, de "l'héritier".

Laissez-vous emporter par le suspens qui règne dans cette ville mystérieuse où rien ne se passe comme prévu et où les gens ne sont pas ce qu'ils paraissent être.

Frémissez avec l'histoire de Maggi aux prises avec les démons de sa mémoire.

Attendrissez-vous devant Gipsy, le petit teckel, si affectueux.

Egarez-vous avec Robert, le garde forestier, dans sa forêt enchantée, peuplée d'amour et de lutins.

Enrichissez-vous de la morale de la fable du berger et de l'agriculteur.

Enquêtez aux côtés d'Albon et devenez justicier le temps d'un conte en résolvant un mystérieux vol de bijoux.

Emerveillez-vous et laissez-vous emporter par la magie de ces contes féériques.

Lisez ces fables merveilleuses, mystérieuses et touchantes, peuplées de tendresse, de bonheur et d'amour.

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Profitons des petits bonheurs quotidien

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Et si, en cette période d'introspection, on en profitait pour retrouver les vraies valeurs : l'amour de son prochain, de sa famille, de ses enfants, de ses amis, de sa tendre moitié...et si, en ce moment de recueillement, on en profitait pour méditer, pour donner un sens à sa vie, à ses buts. Et si on retrouvait ses vraies envies, et quon réfléchissait à changer ce qui doit l'être, ce qui na plus de raison d'être, ce qui est désuet, fade, inutile...et si tout simplement on décidait que cest le moment pour nous d'être heureux et de rechercher le bonheur...a tout prix ! Parce que la vie est belle mais elle est courte et qu'il faut profiter pleinement de tous les instants qui passent qui sont autant de petits bonheurs à glaner de ca, de là,  au gré de notre fantaisie...passer un très bons moment à la rencontre de vous-même....

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Les hérissons et l’importance de l’Autre

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Shopenhauer, pour expliquer la distance idéale a recours à une allégorie celle des hérissons issus d’une légende sibérienne : des hérissons se trouvent dans un endroit désert et gelé. La neige et la glace les entourent : ils ont froid. Ils grelottent, éloignés les uns des autres, frigorifiés et risquant de mourir de froid. Ils ont alors l’idée de se rapprocher physiquement pour se réchauffer. Ce faisant, ils finissent par se blesser avec leurs poils hérissés et piquants. Alors les hérissons prennent de la distance et s’éloignent les uns des autres pour ne plus éprouver cette souffrance. Mais, alors, ils souffrent à nouveau du froid glacial qui leur perce les os. Dilemme…

Ainsi font les hommes qui sont incités à se rapprocher, s’unir à l’autre et à se regrouper. Mais qui découvrant les défauts de l’autre, les font s’en éloigner. 

Pourtant nous ne nous pourrions pas vivre sans le regarde de l’autre, car c’est ce regard qui nous donne une existence qui nous renvoie une image de nous telle que l’autre la voit.

Freud a repris à son compte cette histoire en se demandant si nous sommes des hérissons qu’elle est la juste distance pour avoir chaud sans se faire mal ? 

C’est tout le paradoxe de la relation à autrui l’autre, cet alter ego, cet autre soi-même, qui en même temps est différent de soi, séparé, et aussi "moi", en tant que sujet.

Autrui est donc à la fois un autre et le même. C’est pourquoi la relation à l’autre est essentielle pour prendre conscience de son existence propre. C’est par sa présence, par son regard, qu’autrui me fait prendre conscience de ce que je suis. Pour savoir que j’existe, j’ai besoin de cet autre.

Malgré cela, Sarte n’a-t-il pas dit, dans l’Etre et le néant, que « l’enfer, c’est les autres » ?

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Être et paraitre : à la recherche de soi

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Dans l'être et le néant, Sartre, pour présenter sa théorie de la mauvaise foi, prend l'exemple du garçon de café qui « joue au garçon de café » comme d'autres, vont jouer au professeur ou à l'employé modèle…Tout ça pour s’arroger une existence qui lui permet d'échapper à son propre néant, pour se consoler, en quelque sorte, de ce sentiment de sa propre vacuité.

Il est en effet souvent plus facile, comme on ne sait pas qui l'on est, d'être ce que l'on paraît être. Pour donner une existence à cet être qui est trop abstrait pour nous, on essaie de le rapprocher de choses matérielles palpables comme, par exemple, l'apparence physique ou des qualités, où encore le métier que l'on joue…

Et c'est comme ça qu'on peut, de façon inconsciente, adopter un rôle et coller à ce rôle de plus en plus.

Il existe une infinité de rôles : le rôle de la bonne ménagère, le rôle de l'employé modèle, le rôle de l'étudiant irréprochable ou du bon lycéen…Et, se faisant, on se limite parce que l'on n'est pas « que » son métier. On n'est pas « que » sa beauté physique. On n'est pas "que" son intelligence. On est bien autre chose... 

Et cette identification que l'on fait par rapport à cette tangibilité, à cette matérialité, fait que on a peur de « ne pas être assez ». Ne pas être assez bon à l'école. Ne pas être assez fort dans son domaine. Ne pas être assez professionnel dans son métier, pas être assez intelligent, pas être assez beau, pas être assez compétent…

En conséquence, on finit par penser que l'on est apprécié, non pas pour ce que l'on est mais en fonction des attributs dont on se dote. Alors que ces attributs sont extérieurs à soi-même. Ils sont donc secondaires.

Et comme on n'arrive pas à définir ce que l'on est, alors on s'accroche à ce que l'on paraît. Et à tous ces éléments que l'on pense être suffisant à nous définir, alors qu'ils nous amoindrissent puisqu'ils ne sont qu'une partie de nous, voir même pas nous-mêmes.

C'est ce qui fait que lorsque l'on critique quelqu'un pour son apparence physique par exemple, la personne le reçoit comme si c'était une critique de sa propre valeur qui était remise en question et elle est blessée pour ça. Et on sait les conséquences que ça aura en fonction des différents types de personnalité.

Tout cela, c'est à cause de l’ego.

Qu’est-ce que l’égo ? Une représentation que l'on a de soi-même, c'est à dire une construction mentale autour de l'idée qu'on se fait de soi-même. Et si on prend une fausse identité, cette fausse identité, ce rôle va faire écran à notre vraie nature.

Et pourtant, on s'accroche à ce rôle, à cette idée que l'on a de nous et on est prêt à le défendre jusqu'au bout. Ce qui veut dire que l'ego va prendre le pouvoir de ce que l'on est vraiment et s'exprimer à notre place. Donc, en quelque sorte, il nous amoindrit et il nous étouffe.

Cette réflexion de Sartre va bien plus loin que la simple analyse de la mauvaise foi. Je fais un travail, je fais la tête parce que je vais au travail et c'est de la mauvaise foi. Parce que si tu vas au travail, c'est que tu le veux bien, mais tu as toujours la possibilité de ne pas aller au travail, même si ça entraîne des conséquences financières où sociales pour toi.

Cette réflexion de Sartre va donc plus loin puisque, en fait, elle met en lumière l’ego que chacun a en lui et cette différence de l'être par rapport au paraître. De l'être et du néant.

Comme on ne sait pas qui l’on est, on est dans le néant et pour sortir de ce néant parce que l'on sait pas ce qui l'on est, on adopte un rôle qui nous permet d'être ce que l'on pense que l'on est, alors que l'on ne fait que paraître ce que l'on est, et que l'on n'est pas ce que l'on est vraiment.

 

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La conscience fabrique d’illusion

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

On a coutume d'opposer le sujet, à l'objet. Ainsi, il y aurait, d'un côté la personne vivante et consciente d'elle-même et, de l'autre, la chose inerte et sans âme.

Prenons l'exemple d'une pierre. Concevons cette chose simple qu'est une pierre. Elle, reçoit une quantité précise de mouvement d'une cause extérieure qui lui donne l'impulsion. Par la suite, l'impulsion de la cause extérieure ayant cessé, la pierre poursuivra nécessairement son mouvement.

Ensuite, concevons maintenant, que la pierre pense tandis qu'elle poursuit son mouvement. Elle sait qu'elle s'efforce autant qu'il est en elle de poursuivre ce mouvement. Et bien dans la mesure où elle n'est consciente que de son effort et qu'elle est tout sauf indifférente, cette pierre croit être parfaitement libre et persévéra dans son mouvement sans nul autre cause que parce qu'elle le veut, croit-elle.

Cette histoire a été raconté par Spinoza dans une Lettre en 1674.

En vertu du principe d’inertie, nous savons qu’une pierre en mouvement tant à persévérer dans son mouvement. Elle, poursuit son mouvement à la même vitesse et selon une trajectoire rectiligne tant que rien ne l'arrête ou ne la dévie, comme un frottement par exemple. Si cette pierre prenait soudainement conscience de son mouvement, elle s’imaginerait qu'elle roule, ainsi, librement.

Or, la réalité est tout autre. La pierre ne tient pas cette impulsion d'elle-même, mais d'une « cause externe ».  Cette illusion viendrait du fait qu’elle ignore la véritable cause de son mouvement.

Il en est de même des hommes dont les désirs différant viennent de l'influence d'éléments extérieurs sur eux. Les hommes se vantent d'être libre, mais cette fameuse liberté consiste uniquement dans le fait que les hommes sont conscients de leurs appétits et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.

« C'est ainsi, écrit Spinoza, que le bébé croit librement appéter le lait ; que l'enfant en colère croit vouloir la vengeance et que le peureux croit vouloir fuir ».  

Mais les hommes ne forgent cette croyance que parce qu'ils sont à la fois conscients de leurs désirs et ignorant des véritables causes de leur désir.

Spinoza soutient donc que la conscience fabrique des illusions parce qu'elle est seulement partielle : c'est sous l'effet de l'ignorance que les hommes s'enferment dans des préjugés sur eux-mêmes.

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Sommes-nous aujourd'hui le même qu’hier ?

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

Nos états psychologiques et physiques sont changeants et multiples.

Le temps passe. Et les ravages du temps, sur notre être, laissent des traces indélébiles.

Quand vous regardez des photos de votre enfance dans l’album de famille et que vous vous regardez dans la glace en même temps, vous vous apercevez que vous avez beaucoup changé.

Pourtant, vous savez intuitivement que c'est bien vous ce bébé qui dort, cet adolescent qui rit.

Malgré le temps écoulé qui a transformé votre corps et votre esprit, vous êtes toujours essentiellement la même personne.

« Nos états de conscience changent, mais la conscience demeure identique dans la colère ou la joie, nous sommes toujours, fondamentalement, la même personne » affirme Kant.

Si nous avons la conviction d'être toujours la même personne, malgré la diversité de nos états de conscience, c'est parce que la conscience semble réaliser une unité.

Mais si avoir conscience, c'est toujours avoir conscience de soi, cette conscience de soi n'est pas, contrairement à ce que pense Descartes, connaissance de soi.

« J'ai conscience que je suis et non pas de ce que je suis » écrit Kant.

Donc lorsque je pense, que je lis (du verbe lier) ou que je lis (du verbe lire), je fais acte, à la fois, de synthèse et de liberté.

Penser, c’est relier. La pensée unifie nos représentations. La conscience rassemble mais ne se connaît pas. 

La conscience ne peut pas maîtriser l'écoulement temporel qui lui rappelle sa condition mortelle.

L'homme alors se détourne du passé, du présent : « ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre » écrit Pascal.

Seul le divertissement (du latin divertere, se détourner de) c’est-à-dire l'agitation, les contacts sociaux, l'activité professionnelle, les responsabilités, lui permettent de supporter la vie.

Car l'homme ne supporte pas de rester seul avec lui-même.

Le temps et l'existence. Les 2 éléments clés, le temps et la mort sont pourtant ce qui définit le mieux l'existence humaine.

Le sens de la temporalité est en effet partie intégrante de l'humanité de l'homme. Il habite nos projets ou nos souvenirs, nos promesses, ou nos remords, mais aussi la totalité de nos actes.

Mais nous savons aussi que ce temps est limité, destiné à finir. Notre existence se définit de manière essentielle par rapport à l'horizon de la mort, qui demeure à la fois inéluctable et inconnaissable.

On peut dire que cette alliance de savoir (nous sommes conscients d'être mortel) et d'ignorance (nous ne savons pas ce qui signifie exactement « être mort ») caractérise l'existence humaine.

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Qu’est-ce que la biodiversité ?

Publié le par Sophie Richard-Lanneyrie

C’est un ensemble de phénomènes chimiques physiques…etc qui, ensemble, forment un tout nécessaire à la vie.

Les étoiles en mourant libèrent les atomes nécessaires à la construction du vivant.

De minuscules bactéries de couleurs bleues, il y a 2,3 milliards d’année, libère de l’oxygène dans l’océan et oxyde le fer. C’est ainsi que nous avons pu créer le fer et l’acier.

De même, des algues microscopiques à coquilles calcaires, forment des couches de sédiments qui fournissent le ciment et le béton.

Dans le même esprit, il y a quelques centaines de millions d’années, du plancton se dépose au fond de la mer qui, en se décomposant, se transforme en un liquide visqueux noir ou marron, fluide et léger : le pétrole prisonnier dans des cavités rocheuses.

C’est à partir de l’écorce du saule blanc que l’on obtient la salicyline d’où découle l’aspirine.

Ce sont les vers de terre qui servent de fertilisants naturels dans le sol et qui nous permette d’avoir une alimentation variée.

En bref, la biodiversité, c’est la vie !

Bien d’autres exemples sont contés dans la merveilleuse BD d’Hubert Reeves « La biodiversité ».

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